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mercredi 2 septembre 2020

CESSEZ-LE FEU ENTRE LE HAMAS ET ISRAËL Jacques BENILLOUCHE ...

 



Le cycle attaques du Hamas et représailles israéliennes avait repris depuis le 6 août  avec la nouveauté du Hamas d’envoyer des ballons incendiaires sur les villages israéliens soumis à plus de 400 incendies. Deux roquettes tirées par les Palestiniens avaient explosé au-delà de la barrière de sécurité. En réaction, des avions israéliens avaient bombardé des bases du Hamas, généralement vidées des militants. La persistance de l’envoi de ballons occasionnant d’importants incendies dans les zones agricoles a conduit les autorités israéliennes à menacer le Hamas de recourir à des éliminations ciblées. 

Les dirigeants du Hamas ont été amenés à quitter leur domicile habituel pour se protéger dans des sous-sols d’hôpitaux ou d’organisations internationales.
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Des dégâts légers ont été constatés à Khan Younes, dans le sud de la bande de Gaza. A noter que le Hamas avait limité l’envoi de roquettes pour ne pas envenimer la situation alors que, pendant les tirs, les tractations diplomatiques n’avaient jamais cessé. On peut dire qu’une certaine «modération» avait été constatée entre les deux parties puisqu’aucun mort n’a été recensé, à l’exception d’un "accident du travail" qui a fait 4 morts parmi les terroristes.

Parallèlement aux actions de l’aviation, Israël a resserré son blocus sur Gaza, en interdisant aux pêcheurs gazaouis de sortir en mer et en fermant le seul point de passage des marchandises entre Gaza et Israël, ce qui a freiné les livraisons de carburant et contribué à la fermeture complète de la seule centrale électrique. Une délégation égyptienne s’était rendue à Gaza pour favoriser une trêve entre les deux camps.

La trêve signée est à minima car les deux bords avaient de multiples exigences qui n’ont pas été acceptées. Les Israéliens voulaient le retour des deux corps des soldats Hadar Goldin et Oron Shaul et celui des deux prisonniers Abraham Mengistu et Hicham Al-Sayedafin qui avaient traversé la frontière de leur plein gré. Le Hamas exigeait en contrepartie la libération de centaines de prisonniers enfermés dans les prisons, israéliennes. Mais il n’était pas question d’élargir des terroristes ayant du sang de civils dans les mains.

En cas de trêve complète, le Hamas pourrait obtenir le financement de projets de développement dans la bande de Gaza et l'octroi de permis de travail en Israël à des ouvriers du bâtiment et agricoles, afin de donner un peu d'oxygène à une enclave qui compte un taux de chômage de plus de 50% dont plus de 65% chez les jeunes.

Le gouvernement israélien a précisé à la délégation égyptienne qu'il s'attendait à un retour au calme avant de considérer la mise en œuvre l'extension de la zone industrielle de l'est de Gaza et la construction d'une nouvelle ligne électrique vers l'enclave. Le Hamas a demandé de doubler, à 10.000, le nombre d'ouvriers gazaouis. Enfin, l'accord de trêve prévoyait une aide financière mensuelle de 30 millions jusqu'à la fin du mois de septembre. Or le Qatar, qui a pris le relais de l’Égypte dans les négociations, a accepté d'augmenter la subvention financière à hauteur de 10 millions de dollars par mois seulement.
Mohammed al-Emadi

A Gaza, l’argent du Qatar est le nerf du cessez-le-feu. Le président du Comité qatari pour la reconstruction de Gaza, l'ambassadeur Mohammed al-Emadi, et son adjoint Khaled Hardan étaient arrivés par le point de passage de Beit Hanoun au nord de la bande de Gaza. C’est un habitué des transports de valises de dollars pour le Hamas. Le 25 août il y était encore entré avec une somme estimée à 30 millions de dollars. Les dirigeants du Hamas exigeaient aussi une nouvelle ligne de distribution d’électricité, le développement d’une zone industrielle et l’extension de la zone de pêche qu’ils n’obtiendront que lorsque le corps des soldats seront rapatriés en Israël.

Mais depuis la reconnaissance d’Israël par les Émirats, la concurrence devient sévère entre le Qatar et les Émirats qui veulent s’imposer comme un acteur diplomatique régional, et concurrencer leur rival, le Qatar, allié de longue date du Hamas. Le concurrent de Mahmoud Abbas, Mohamed Dahlan, avait trouvé refuge auprès de MbZ, Mohammed ben Zayed Al-Nahyane, dont il est devenu le conseiller. Dahlan, l’ancien homme fort de Gaza, n’a jamais renoncé à reprendre pied dans sa ville natale pour préparer son retour et déloger le président de l’Autorité palestinienne.

https://benillouche.blogspot.com/2020/09/rt-france-cessez-le-feu-entre-israel-et.html#more

Le Génocide Ignoré des Chrétiens au Nigeria...

Sur le génocide ignoré des chrétiens du Nigéria (pour Atlantico) | Maxime  Tandonnet - Mon blog personnel

 

  • Au début de l'année... [Boko Haram] a publié la vidéo d'un enfant musulman masqué braquant un pistolet dans le dos d'un chrétien ligoté et agenouillé. L'otage âgé de 22 ans, étudiant en biologie, avait été enlevé sur le chemin de son université. Après avoir chanté en arabe et s'être lancé dans une diatribe antichrétienne, l'enfant musulman a tiré plusieurs balles dans la nuque du chrétien.

  • Certes, les médias dits traditionnels rendent compte des incidents les plus macabres ... mais l'essentiel de la persécution est passé sous silence. Les journalistes craindraient-ils qu'au lieu de simples « crimes », apparaisse soudain un schéma politiquement incorrect d'attaques motivées idéologiquement ?

  • La raison pour laquelle de simples bergers Peuls ont, depuis 2015, réussi à tuer près de deux fois plus de chrétiens que les terroristes « professionnels » de Boko Haram.... pourrait s'expliquer - pour citer l'évêque nigérian Matthew Ishaya Audu - « par le fait que le président Buhari est également un Peul ».

  • « Puisque le gouvernement et ses alliés politiques affirment que les meurtres n'ont aucune connotation religieuse, pourquoi les terroristes et les bergers ciblent-ils uniquement les communautés et les dirigeants chrétiens ? » - L'Association chrétienne du Nigeria, Centre international pour le reportage d'investigation, 21 janvier 2020.

Le massacre massif des chrétiens du Nigeria – que certains observateurs internationaux qualifient de génocide -, a atteint des niveaux record. Photo : La ville d'Auno, au Nigeria, le 10 février 2020, au lendemain d'une attaque djihadiste qui a fait 30 morts. Plusieurs femmes et enfants ont également été kidnappés. (Photo par Audu Marte/AFP via Getty Images)

Au Nigeria, les massacres massifs de chrétiens, - que certains observateurs internationaux ont qualifié de génocide – ont battu de nouveaux records.

A en croire divers articles de presse parus le 4 août, 171 chrétiens au moins ont été massacrés par des bergers Peuls musulmans au cours des trois dernières semaines :

« Et ces chiffres n'ont rien d'exhaustif. Le bilan est susceptible d'être beaucoup plus élevé. La violence a également chassé plusieurs milliers de personnes loin de leurs maisons les privant ainsi de tout moyen de subsistance ; une crise aggravée par le confinement dû au Covid ... Notre bureau de presse est submergé d'histoires semblables à celles-ci depuis de nombreux mois. Mais ce bilan implacable et sanglant que nous faisons de la vie chrétienne est étrangement absent des médias grand public. Ce qui ne laisse pas d'inquiéter. »

Le 10 juillet, des bergers musulmans ont lancé un raid contre une communauté agricole massacrant 22 chrétiens — « principalement des femmes et des enfants » — et brûlant de nombreuses maisons. « Les Peuls sont entrés en tirant » se souvient Bilkisu James depuis son lit d'hôpital. « Ils ont tué deux de mes enfants [et mon mari]. » Ils ont également « tailladé à mort cinq autres membres de la famille de Bilkisu avec des machettes, dont une mère et son bébé fille, ainsi qu'une mère et ses deux fils ».

Un voisin musulman semble avoir dénoncé cette famille chrétienne aux agresseurs surgis de l'extérieur : « Avant d'être abattue » a poursuivi Bilkisu, « le Peul qui est mon voisin, je l'ai vu, il m'a dénoncé. Je l'ai suppliée à genoux de n'en rien faire ». Mais en vain. Les bergers ont tiré dans la poitrine et le dos de Bilkisu et l'ont laissée pour morte. Elle « les a entendu allumer les allumettes et mettre le feu à la maison ».

Le lendemain, un village voisin a été attaqué : « dix femmes, un bébé et un homme très âgé ont brûlé vifs dans l'incendie de la maison où ils s'étaient réfugiés. Sept autres villageois ont été blessés et quatre autres maisons ont été incendiées. Le 19 juillet, 32 chrétiens ont été massacrés au cours d'attaques de bergers Peuls.

Le 23 juillet, « sept chrétiens ont été tués au cours d'une horrible attaque qui a eu lieu un soir de pluies torrentielles,... des miliciens ont taillé en pièces, à coups de machette, des hommes, des femmes et des enfants désarmés ». Le 20 juillet, une première attaque contre ce même village avait entraîné la mort par assassinat de sept personnes.

Le 29 juillet, des bergers musulmans ont assassiné 14 autres chrétiens, dont 13 appartenaient à la même famille. Un seul a survécu ; sa femme, tous ses enfants, tantes, oncles, frères... ont été massacrés.

La semaine dernière, des djihadistes ont pris d'assaut l'église du Lion de Juda à Azikoro et ont ouvert le feu sur les fidèles ; quatre chrétiens ont été tués.

Lister les atrocités au sein d'un seul article — il s'en produit des centaines chaque année — est parfaitement futile. (Qui souhaite avoir une vue exhaustive des souffrances chrétiennes au Nigeria et dans d'autres nations musulmanes, peut consulter le rapport mensuel « Persecution des Chrétiens » de Gatestone.

Mais sur le seul mois d'avril 2020, des bergers musulmans armés de machettes ont assassiné 13 chrétiens dans la nuit du 1er au 2 avril. « Nous nous sommes réveillés pour enterrer sept personnes brûlées à mort ...», a déclaré une source. Les personnes assassinées « étaient pour la plupart des chrétiens âgés qui n'ont pas été assez rapides pour se perdre rapidement dans les broussailles environnantes comme les autres membres de la communauté ».

Le 7 avril, les bergers Peuls ont massacré le pasteur, Matthew Tagwai et trois membres de sa congrégation, dont un garçon de 10 ans. La veuve enceinte de Matthew Tagwai et ses deux petits enfants porteront son deuil.

Le 10 avril, des bergers Peuls musulmans ont assassiné le pasteur Stephen Akpor, 55 ans. « Deux bergers sont arrivés à l'Église Céleste... ils lui ont tiré dessus alors qu'il priait et conseillait cinq fidèles dans l'église », ont déclaré ses collègues. « Les bergers ont tiré plusieurs fois sur le pasteur, puis l'ont poignardé à mort. » Sa femme et ses cinq enfants portent désormais son deuil.

Le 11 avril, des bergers Peuls musulmans ont abattu un fermier chrétien.

Le 13 avril, des bergers Peuls musulmans ont décapité deux chrétiens d'une si horrible manière qu'ils ont dû être « enterrés sans leur tête ».

Le 14 avril, des bergers Peuls musulmans ont massacré neuf chrétiens dont six enfants et une femme enceinte. « Ils étaient armés de machettes et de fusils AK-47 », se souvient un survivant : « Ils ont attaqué notre village vers 20 heures ; ils criaient : « Allahu Akbar ! » en mitraillant nos habitations. » Trente-trois maisons ont été incendiées.

Le 16 avril, des bergers Peuls musulmans ont tué Sebastine Stephen, un jeune étudiant chrétien. « Les bergers Peuls qui disposaient d'armes sophistiquées étaient plus de 50. Ils tiraient sporadiquement. Un survivant a rapporté qu'après avoir tué le jeune homme, ils sont entrés par effraction dans la maison de M. Jack Nweke et l'ont enlevé lui et sa femme, abandonnant derrière eux leurs trois enfants.

Le 19 avril, des bergers Peuls musulmans ont tué quatre chrétiens. « Trente-huit maisons ont également été rasées, et 87 familles se sont retrouvées sans abri », a indiqué une source.

Le 20 avril, « un fermier chrétien, Titus Nyitar, a été abattu et sa tête a été coupée », a déclaré un voisin. Titus « travaillait dans sa ferme lorsqu'il a été tué par les bergers ». Ensuite, ils « ont gagné le village pour incendier des maisons. Ils ont enlevé trois villageois ».

Le 22 avril, des bergers Peuls musulmans ont tué 12 chrétiens ; au cours de la même attaque, ils ont pénétré dans l'église et enlevé un couple qui célébrait son mariage.

Le 23 avril, les Peuls « ont mené diverses attaques contre des zones à prédominance chrétienne au centre-nord du Nigeria. Ils ont tué deux personnes, kidnappé une autre et incendié un bâtiment d'église qui comprenait la maison du pasteur ».

Hormis les crimes les plus horribles - comme le viol et le massacre d'une étudiante chrétienne s'abritant dans une église - les grands médias traditionnels passent sous silence l'essentiel de ces persécution. Comme si les journalistes craignaient qu'au lieu de simples « « crimes », apparaisse soudain un schéma politiquement incorrect d'attaques motivées idéologiquement.

« C'est comme si la vie des Chrétiens n'avait plus d'importance », a déclaré un pasteur nigérian à propos de l'attaque d'un mariage qui a fait 32 morts.

« Il est très troublant que ces assauts quotidiens contre les chrétiens ... se poursuivent indéfiniment dans l'indifférence des autorités fédérales et régionales ... il n'y a pas de visites de sympathie aux survivants ... aucun matériel de secours n'est mobilisé pour alléger les souffrances des milliers de personnes déplacées à l'intérieur du pays. »

« Je suis aujourd'hui convaincu » a déclaré le survivant d'une attaque Peul qui a coûté la vie à sa sœur et à quatre autres chrétiens, « que certains musulmans des services de sécurité sont de connivence avec ces hommes armés qui attaquent notre peuple ... la triste réalité est que notre peuple a multiplié les démarches auprès du gouvernement au niveau national et fédéral sans que rien ne bouge. »

« Quel crime ces innocents agriculteurs ont-ils commis contre les bergers Peuls » a demandé le survivant de l'attaque qui a tué un pasteur et un enfant de 10 ans ?

« Combien de temps encore allons-nous subir ces meurtres en série ? Allons-nous supplier à l'infini le gouvernement et les agences de sécurité de venir en aide à notre peuple ? »

De récentes statistiques éclairent toutes ces questions d'une lumière nouvelle : depuis 2009, « pas moins de 32 000 chrétiens ont été massacrés par les djihadistes du pays » - sans que rien soit jamais fait pour les en empêcher. The Nigerian Voice de mai indique :

« Les miliciens Peuls et Boko Haram ... ont intensifié leurs violences anti-chrétiennes ... au cours des quatre derniers mois et demi de 2020, pas moins de 620 chrétiens sans défense ont été assassinés [470 par des bergers Peuls et 150 par Boko Haram], sans oublier l'incendie ou la destruction aveugles de leurs lieux de culte et d'enseignement. Les atrocités commises contre les chrétiens ont été rendues invisibles car les forces de sécurité et les acteurs politiques ont détourné le regard quand ils n'étaient pas en collusion directe avec les djihadistes. C'est par centaines que les maisons ont été incendiées ou détruites au cours de cette période, sans oublier les dizaines de lieux de culte et d'enseignement chrétiens. »

L'évêque nigérian Matthew Ishaya Audu pense que si de simples bergers Peuls ont, depuis 2015, réussi à tuer deux fois plus de chrétiens que les « professionnels » du terrorisme Boko Haram, c'est « parce que le président Buhari appartient également au groupe ethnique Peul. De nombreux dirigeants chrétiens du Nigéria en sont également convaincus. »

En janvier, l'Association chrétienne du Nigéria, qui fédère de nombreuses associations, a rendu public un communiqué qui accuse « le gouvernement fédéral du président Muhammadu Buhari » de « collusion » avec les terroristes islamiques « pour exterminer les chrétiens au Nigéria ». L'Association a posé la question suivante :

« Puisque le gouvernement et ses alliés politiques affirment que les meurtres n'ont aucune connotation religieuse, pourquoi les terroristes et les bergers Peuls ciblent-ils uniquement les communautés et les dirigeants chrétiens ? »

Certains dirigeants nigérians vont plus loin que Buhari et mettent en cause « le mal appelé Barack Obama » - selon les mots de Femi Fani-Kayode, ancienne ministre nigériane de la Culture et du Tourisme. Le 12 février, cette ex-responsable politique a posté sur Facebook :

« En finançant et en soutenant [l'actuel président du Nigeria Muhammadu] Buhari à l'élection présidentielle de 2015 et en aidant Boko Haram en 2014/2015, Obama, John Kerry et Hilary Clinton ont commis envers le Nigeria des actes de pure méchanceté et leurs mains dégoulinent du sang de toutes les personnes tuées par l'administration Buhari, ses bergers Peuls et Boko Haram au cours des cinq dernières années. »

Bien que les compatriotes Peuls du président Buhari aient revendiqué la part du lion des attaques contre les chrétiens depuis sa présidence, Boko Haram - le fléau originel des chrétiens au Nigéria – est loin de demeurer inactif. Au début de l'année... Boko Haram a publié la vidéo d'un enfant musulman masqué braquant un pistolet dans le dos d'un otage chrétien ligoté et agenouillé. Il s'agissait d'un étudiant en biologie de 22 ans enlevé sur le chemin de son université. Après avoir chanté en arabe et s'être lancé dans une diatribe antichrétienne, l'enfant musulman a tiré plusieurs balles dans la nuque du prisonnier.

Il y a quelques semaines, des islamistes armés ont enlevé le révérend Layan Andimi, pasteur et président de district de l'Église des Frères du Nigeria. Son église et sa famille étant dans l'incapacité de réunir l'exorbitante rançon exigée par les ravisseurs - deux millions d'euros –, les islamistes ont décapité cet homme marié et père de neuf enfants. Le 5 janvier, dans une vidéo publiée par ses ravisseurs, le pasteur Lawan déclarait qu'il espérait revoir sa femme et ses enfants ; cependant, « si les conditions ne sont pas réunies, c'est que telle est la volonté de Dieu. Je veux que tous, les proches, moins proches et chers collègues, soyez patients. Ne pleurez pas, ne vous inquiétez pas, et remerciez Dieu en tout ».

Au début de cette année, peu après la décapitation de 10 autres chrétiens, Mgr Matthew Hassan Kukah, évêque, a déclaré que le gouvernement nigérian « utilise les leviers du pouvoir pour assurer la suprématie de l'Islam. La seule différence entre le gouvernement et Boko Haram, c'est que Boko Haram utilise aussi la bombe.

Raymond Ibrahim, auteur du livre Sword and Scimitar: Fourteen centuries of war between Islam and the West (Le Sabre et le CimeterreQuatorze siècles de guerre entre l'islam et l'Occident)est Distinguished Senior Fellow du Gatestone Institute, Shillman Fellow au David Horowitz Freedom Center et Fellow Judith Rosen Friedman au Middle East Forum.

dimanche 16 février 2020

Le mélange de laine et de lin, le Chaâtnez partie 1...




Halakhot

  •  Le mélange de laine et de lin, le Chaâtnez partie 1/5
    Nous avons 2 catégories  de Mitsvot dans les 613 Mitsvot de la Torah :
    a) Les Michpath : ce sont les lois sociales tout-à-fait logiques et compréhensibles.
    Exemple : respecter l’autre, aider une personne âgée à porter ses paquets, respecter ses parents quelle que soit leur attitude, les interdits de l’assassinat, du vol, du blasphème etc.
    b) Les Houkim : les préceptes irrationnels et insaisissables qui échappent à la logique humaine.
    Exemple : les Téphilin, le bouc émissaire de Kippour, le mélange du lin et de la laine dans un vêtement etc.
    Vous avez entendu parler de la nourriture Kacher, mais savez-vous vous habiller Kacher ? De la même manière qu’il est interdit de consommer du porc ou de mélanger le lait et la viande, la Torah interdit également de porter un mélange de laine et de lin. Cela s’appelle le Chaâtnez.
    La Mitsva de Chaatnez est méconnue, délaissée et est considérée comme une Mitsva pauvre. Il est écrit dans le  « une Mitsva qui n’a personne pour la faire, recherche-là pour la réaliser ».
    Référence: Rabbi Yéhoudah Ben Chmouël Éhassid z.t.l dans Séfer Hassidim chapitre 107 ,
    Le Gaon de Vilna confirme en disant que celui qui fait des Mitsvot qui sont délaissées a un très très grand mérite.
    Référénces : Talmoud Babli Guémara Baba Kama Chapitre 5 Michna 7, Talmoud Babli Guémara Baba Batra Page 2a.

    Ton secret est ton esclave, mais si tu le laisse s’échapper il deviendra ton maître

    Dr. Rav Abraham Yéhochouâ Twerski Chlita

Par le mérite des Tsadikim, qu’Hachem protège tout le Âm Israël, Amen

  •  Hiloulot 21 Shvat
    ?Rabbi Abraham Koubo z.t.l.
    ? Rabbi Efraim Elnkaoua z.t.l.
    ?Rabbi Moché Galanti II z.t.l de Jérusalem, né en 1620, décédé en 1689.
    ? Rabbi Rafael Moché Galiko z.t.l.
    ?Rabbi Yaakov Mena’hem Mendel Deitch z.t.l, auteur du livre « ‘Hemdat Genouzah ».
    ?Rabbi Yaakov Weidenfeld z.t.l de Tchebin, le Kokhav MiYaakov, décédé en 1894. Son volume de responsa, intitulé Kokhav Miyaakov, n’était qu’une fraction des milliers de responsa qu’il écrivit, mais qui furent perdus dans les deux guerres mondiales. Les gloses de Rav Yaakov z.t.l à Seder Taharot et Talmoud Yerushalmi ont été écrites en un jour, comme indiqué par leur titre original, Hagahot Had Yoma.
    ?Rabbi Yaakov Yitshak Elhanan z.t.l, de Pchisha
    ?Rabbi Yehiel Meir Lifschitz (Lipschutz) z.t.l de Gustinin [Gostynin; Gastinin], né en 1816, décédé en 1888. Il était un disciple du Rav Menachem Mendel de Kotsk z.t.l et du Rav Yaakov Aryeh z.t.l de Radzymin, il devint le chef hassidique de Gustinin. Ses enseignements apparaissent dans Merom HaRim et Mei HaYam.
    ?Rabbi Yehoshua Heshel Brim z.t.l, décédé en 1986, Rosh Yeshiva de Tiferet Israël de Ruzhin-Jérusalem.
    ?Rabbi Yehouda Navon z.t.l, né en 1701, décédé en 1761. Auteur du livre « Kyrat Melekh Rav ».
    ?Rabbi Yehouda Ze’ev Segal z.t.l
    ?Rabbi Yekiel Yehochoua Rabinovitch z.t.l, Admour de Biala né à Biala en 1901, décédé en 1982. L’Alter Bialer, auteur du livre « ‘Helkat Yehochoua », il était le descendant de « Yehoudi HaQadoch z.t.l « . En 1924, il devint l’Admour à Chidlitz, et en 1947 il alla en Israël après avoir survécu à la guerre. Il était célèbre pour son étude et la mémorisation du livre « Tana Devei Eliyahou » alors qu’il était emprisonné dans le froid, à des températures très basses en Sibérie durant la deuxième Guerre Mondiale. Il dit que les gens devraient étudier comme ségoula pour un bon Mazal et le bonheur. auteur du livre Helkat Yehochoua.
    ?Rabbi Yitshak de Nezchizh z.t.l, décédé en 1868.
    ?Rabbi Yitshak Sarim le Second z.t.l, décédé en 1909. Un des grands kabbalistes de Jérusalem.
    *Allumez une bougie et par le mérite des Tsadikim, qu’Hachem protège tout le Âm Israël Amen*

Refoua Chelema et Réussite


  • Toutes les Halakhot sont dédiées à la protection et à la Réfoua Chéléma de tout le peuple d’Israël Amen et en particulier
      • Rav Kilav Chemla ben Shoulamit
      • Hervé Samuel Haim Ben Simha
      • Esther Bat Freha
      • Annaelle bat lea
      • Sarah bat Fortuné,
      • Annaël bat Esther
      • Eli Eliyahou Ben Victorine
      • Noam Yéhouda ben Yéhoudit
      • Ishaie Avraham Othniel ben Shmouel
      • Noam Yossef ben Shmouel
      • Maâyane Esther bat Shmouel
      • Hillel Chalom ben Shmouel
      • Nathan Israël Ben Yehoudit Berouria
    Amen

Léilouy Nichmat


  • De tous les défunts du âm Israël et en particulier
    • Yitshak ben Tsipora
    • Sarah Bat Rosa z.t.l.
    • Georges Yitshak Ben Hénéna ouben Chlomo z.t.l.
    • Gérard Guerchon Ben Yitshak
    • Fortuné Bat Camille Camouna
    • Tsipora bat Esther
    • Eliaou ben Freha Amoyal
    • Docteur Philippe Eliyahou Touitou z.t.l
    • חנה לינה בת לור לולה זל

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jeudi 13 février 2020

Paracha de Yitro : Les 10 Commandements...


Halakhot

  •  Paracha de Yitro : Les 10 Comandements
    Paracha de Yitro : Les 10 Commandements
    Pour la Paracha de Yitro, nous lisons dans la Torah, le passage des 10 Commandements.
    Cette lecture est lue sur une mélodie particulière (Taâm Élyone).

    La plupart des Ashkenazim et certains Sépharadim ont l’habitude de se lever au moment, juste avant la lecture des commandements pour le respect et la suprématie de cette lecture.
    Références  Rabbi Chalom Méssas z.t.l dans Chémech Oumaguen Siman 57 et dans la préface du Sidour Ôd Avinou Haï, Rabbi Rafael Baroukh Tolédano z.t.l  dans son Kitsour Choul’han Aroukh de page 174, Rabbi Yits’hak Hazan Chlita dans Yéhavé Daât tome 3 Siman 13, Rabbi Yossef Méssas z.t.l  dans Otsar Hamikhtavim volume 3 page 1849, Or Torah année 5747 Siman 134, ainsi est la coutume des juif d’Afrique du nord comme mentionne par Rabbi Sebban z.t.l. dans Chiyaré Hanéfech page 336 , Rabbi Moché Kalfon HaCohen z.t.l dans Mamlekhet Cohanim, Rabbi Chlomo Tolédano Chlita dans Divré Chalom Véémet  page 71, Rabbi Éliyahou Bitton dans Nétivot Hamaârav page 205 Ot 12, Chalmé Tsibour page 290 Ot 13, Rabbi Chmouël Abouhab z.t.l.  dans le Responsa Dvar Chmouël Siman 276, Rabbi Yéhouda Ayache z.t.l.  dans Maté Yéhouda Siman 1 Saïf Katan 6, Rabbi Yossef David Azoulay z.t.l. dans Tov Ayin Siman 11, Zékhor LéAbraham volume 1 Ot 60, Rabbi Chlomo Zelmann Oyrbakh z.t.l, dans Halikhot Chlomo page 377,

    Certains Sépharadim ont l’habitude de rester assis pendant la lecture des 10 Commandements, car ils disent qu’une partie de la Torah n’est pas supérieure au reste de la Torah, même les 10 Commandements.
    Références Voir la Guémara Bérakhot  page 12a, Responsa du Rambam Siman 46, Rabbi Yossef Karo z.t.l. dans le Siman 146 Saïf 4, Rabbi Yéhouda Adaya z.t.l. dans le Responsa Yaskil Avdi volume 7 Siman 44, Rabbi Yossef David Azoulay z.t.l. dans Tov Ayin Siman 11, Rabbi Yossef  Chlomo Oyrbakh dans Achré Haïch page 440, Rabbi Ovadia Yossef z.t.l. dans H’azon Ovadia Yom Tov page 314 Saïf 10 et  dans Yabiâ Omer Volume 2 Siman 16 Saïf Katan 3 section Yoré Déâ, et  dans Yéhavé Daât tome 1 chap.29 et volume 6 Siman 8, Rabbi Yits’hak Yossef dans Yalkout Yossef Halakhot Séfer Torah volume 2 page 198.
    Dans tous les cas, il est important de se soumettre à la coutume de la Communauté dans laquelle nous prions, si les gens se lèvent, on se lèvera (avant la bénédiction de la Torah), même si on n’en a pas l’habitude, mais si les gens restent assis, nous resterons assis, pour ne pas provoquer d’histoire et de Polémiques au sein de la synagogue et pour ne pas transgresser la loi de « Lo TitGodédou » (de ne pas créer de clan dans une Communauté) D. nous en préserve, ce qui est bien plus grave !
    Références Rabbi Yossef David Azoulay z.t.l. dans Tov Ayine Siman 11, Rabbi Ovadia Yossef z.t.l. dans H’azon Ovadia Yom Tov page 314, Rabbi Yossef  Chlomo Oyrbakh dans Achré Haïch page 440, Rabbi Moche Sofer dans Kaf HaHaïm Ot 30.
    Aphorisme de nos sages
    Si tu veux rencontrer une princesse, fais de toi un prince
    Rav Dov Heller.



    Par le mérite des Tsadikim, qu’Hachem protège tout le Âm Israël, Amen
  •  Hiloulot 18 Shvat
    ?Rabbi Yehezkyel Zelouf z.t.l
    ?Rabbi Yossef Louzatto z.t.l de Pressburg
    ?Rabbi Avraham Maïmon z.t.l, Un des érudits de Gabes
    ?Rabbi Benyamin Bénouch Finkel z.t.l, né à Mir le jour de Yom Kippour en 1911. Roch Yéchiva de Mir en 1990. En 1931, il étudia sous la direction du ‘Hafets ‘Haïm, et en 1934-35 sous la direction de Rav Yitshak Zev Soloveitchik z.t.l de Brisk. Rav Bénouch z.t.l s’est marié avec la fille de Rav Chmouel Greineman z.t.l, le beau-fils du ‘Hazon Ich z.t.l. Le ‘Hazon Ich z.t.l fit le chiddouh.
    ?Rabbi Yaakov Gindy de Nakich HaCohen z.t.l, décédé en 1911. Un des grands darchanim (orateur de sermons) en Israël.
    ?Rabbi Yaakov Margulies z.t.l, Av. Beth Din de Nuremberg, décédé en 1492. Auteur du livre Haguet Vehahalitsa.
    ?Rabbi Elimelekh Menahem Mendel Landau de Strikov z.t.l, né en 1859, décédé en 1936.
    *Allumez une bougie et par le mérite des Tsadikim, qu’Hachem protège tout le Âm Israël Amen

Refoua Chelema et Réussit

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mercredi 12 février 2020

Alors que la mer de Galilée se remplit, la joie des Israéliens déborde...


TIBÉRIADE – Un rêve de Tou Bichvat (nouvel an des arbres) devenu réalité pour les habitants de Tibériade : la mer de Galilée est à son plus haut niveau de mémoire collective.
« Les gens sont à leur plus haut niveau d’excitation », commente Rami Ben-Tzvi, 72 ans, près du club d’aviron qu’il dirige. Il regarde avec étonnement l’eau devant lui. Bien qu’elle soit encore à 210,04 mètres en dessous du niveau de la mer, elle se situe environ 1,75 mètre plus haut qu’au début du mois de janvier.
Son dernier souvenir d’une telle scène à la mer de Galilée, la plus grande source d’eau douce d’Israël, c’était lors des grandes tempêtes de 1992. Il fait remarquer que c’est un spectacle nouveau pour de nombreux habitants de la région.
Depuis début janvier, les pluies ont été si abondantes que si les averses prévues pour le reste de la semaine ont lieu, le niveau de l’eau pourrait bientôt monter d’environ 1,25 mètre, ce qui risquerait de provoquer des inondations dans une ville habituée à redouter la sécheresse.
Si une inondation se profile, les autorités interviendront. Si l’eau s’approche de la « ligne rouge supérieure » de 208,8 mètres en dessous du niveau de la mer, elles ouvriront un barrage au kibboutz Degania, permettant à l’eau de s’écouler vers le fleuve du Jourdain comme ce fut le cas en 1992.
Les habitants de Tibériade considèrent l’ouverture du barrage comme un événement capital – et évoquent le nouveau niveau d’eau avec la verve des fans de sport qui discutent des résultats lorsque leur équipe gagne.
=Les experts affirment que l’ouverture du barrage serait bénéfique pour Israël et la région.
Steve Brenner, un spécialiste de l’eau de l’université Bar-Ilan, indique au Times of Israel que l’ouverture du barrage serait bénéfique pour le Jourdain et ferait monter le niveau de la mer Morte. D’après Uri Schor, porte-parole de l’Autorité israélienne des eaux, la probabilité d’ouverture du barrage est de 50 %.
Vue de la mer de Galilée depuis la promenade de la plage dans la ville de Tibériade, au nord d’Israël, le 30 janvier 2020. (David Cohen/Flash90)
Tandis que Rami Ben-Tzvi parlait, il montrait du doigt une jetée en béton que son club d’aviron utilise. « Elle mesure 20 mètres de long, et la plus grande partie est normalement sèche, mais aujourd’hui, la plus grande partie est dans l’eau, et seulement cinq ou six mètres sont au sec ».
Il était si heureux qu’il a emmené sa petite-fille avec lui au travail pour la journée, pour voir l’eau. Pour lui, il s’agissait d’une sortie parfaite pour Tou Bichvat, le fameux « Nouvel An des arbres », lors duquel les Juifs célèbrent la nature.
Masouda Daout, 80 ans, est assise près de son déambulateur, à la recherche de clients pour ses bijoux, dont certains illustrent son héritage juif irakien. « Tout le monde parle de l’eau », confirme-t-elle. « Tout le monde en est heureux – ravi ».
Planté derrière un stand, Michael Ben-Yaish encourage les touristes à s’inscrire à ses excursions en bateau. « Cela va être vraiment bon pour le tourisme intérieur », se réjouit-il, prédisant que les prochains jours seront bien remplis.
Michael Ben-Yaish à Tibériade, Israël, le 9 février 2019. (Nathan Jeffay/Times of Israel)
Il a montré du doigt l’eau derrière son stand. « C’était autrefois de la terre ferme. Il y a quelques années, nous étions vraiment inquiets pour le Kinneret, mais regardez maintenant », dit-il en utilisant le nom hébreu de la mer de Galilée.
Pas plus tard qu’en 2018, l’Autorité israélienne de l’eau a averti que la mer de Galilée s’asséchait en raison de faibles précipitations et qu’elle approchait de la « ligne noire », après quoi la qualité de l’eau risque de commencer à être détériorée par le limon et d’autres problèmes.
Schor, le porte-parole de l’Autorité de l’eau, explique qu’Israël souffre généralement d’un manque d’eau, mais que la situation s’aggrave en raison de la croissance démographique et d’autres facteurs. Accusant le dérèglement climatique, il décrit : « Nous avons eu de moins en moins de pluie en moyenne ces dernières années, et avant l’année dernière, il y a eu cinq années de sécheresse sévère, principalement dans le nord et la mer de Galilée ».
Vue de la mer de Galilée depuis la promenade de la plage dans la ville de Tibériade, au nord d’Israël, le 30 janvier 2020. (David Cohen/Flash90)
Pour Schor, une bonne gestion, ainsi que des précipitations abondantes, contribuent à l’évolution positive actuelle. Pendant les années de sécheresse, son autorité a prélevé moins d’eau que la normale dans la mer de Galilée : 30 millions de mètres-cubes par an – un douzième du volume autorisé.
Chen Lankry, qui s’efforçait de répondre à la demande sur son stand de crêpes, avait en mémoire les mauvais moments. « Il y a quelques années encore, nous étions très inquiets, craignant presque que le Kinneret ne disparaisse », dit-il avec tristesse.
Puis, sur un ton optimiste, le crêpier de 37 ans, s’émerveille : « Maintenant, les gens viennent de partout pour voir cette eau. »
Chen Lankry devant son stand de crêpes à Tibériade, Israël, le 9 février 2019. (Nathan Jeffay/Times of Israel)
Et il n’exagérait pas. Devant la jauge d’eau, où le niveau de la mer de Galilée est constamment affiché, une famille palestinienne de Jénine, en Cisjordanie, admirait l’eau. Ils n’ont pas voulu donner leur avis pour cet article, mais le fils Imhama Sai, 20 ans, voulait être photographié. A quelques mètres de là, deux hommes ultra-orthodoxes parlaient du niveau de l’eau en yiddish, et tout près, Pieter Tirul, un touriste autrichien, est monté sur une échelle abandonnée pour obtenir le meilleur angle de la mer de Galilée pour ses photos.
Un groupe de chrétiens canadiens était en train d’acheter des souvenirs. Alors que l’un d’entre eux interpellait ses amis à propos des châles de prière bon marché, Sylvia Scullion, une femme au foyer de 62 ans, originaire de l’Ontario, explique qu’elle a fait le déplacement pour se rendre compte combien la mer de Galilée était haute.
Sylvia Scullion à Tibériade, en Israël, le 9 février 2019. (Nathan Jeffay/Times of Israel)
« Nous sommes tellement excités », commente-t-elle. « Jésus a marché sur cette eau, et le niveau est si élevé aujourd’hui que je peux y mettre mes mains en me tenant ici sur la terre ferme ». Et d’ajouter : « La pluie est une bénédiction ».
Violet Vladi, 33 ans, avait emmené ses enfants et sa nièce de Nof Hagalil, anciennement Nazareth Illit, en disant qu’il était pertinent de faire le voyage juste avant Tou Bichvat étant donné la dépendance de la nature à l’égard de l’eau. « C’est un sentiment d’émerveillement total », décrit-elle. « Je me souviens avoir vu ce genre de scène pour la dernière fois quand j’étais adolescente. C’est tellement bon pour la terre quand le Kinneret est plein. »
Shadi Nakas, 39 ans, a fait le voyage depuis Nazareth, qui est voisine de la ville de Vladi. « C’est un énorme changement par rapport à ces dernières années, alors je voulais qu’ils le voient », a-t-il dit en montrant ses enfants, ajoutant que dans sa mosquée, les fidèles priaient pour la pluie.
Imhama Sai à Tibériade, Israël, le 9 février 2019. (Nathan Jeffay/Times of Israel)
Dans le magasin de téléphones portables situé sur la promenade, un client attendait patiemment que le propriétaire sorte de l’arrière-boutique où il faisait sa prière de Minha, la prière juive de l’après-midi. Quand Shimi Ben-Nissim, 44 ans, eut terminé, il a dit qu’il avait remercié Dieu pour la pluie.
« Je vis à Tibériade depuis toujours et je ne me souviens pas d’une météo comme celle-là. C’est un sentiment d’émerveillement, comme si quelque chose de magique se produisait », abonde Shimi Ben-Nissim.
Steve Brenner, professeur au département de géographie et d’environnement de l’université Bar Ilan. (Autorisation)
Steve Brenner, l’expert en eau, professeur au département de géographie et d’environnement de l’université Bar-Ilan, explique que le dessalement, qui fournit maintenant environ un quart des besoins en eau d’Israël, a rendu la mer de Galilée moins importante comme source quotidienne – mais les gens ont encore raison de se réjouir lorsqu’elle se remplit.
« Même si nous comptons de plus en plus sur le dessalement, le Kinneret reste un atout stratégique pour l’eau », indique-t-il. « Avoir l’eau sur place et la gérer est toujours aussi important qu’il y a 10 ou 20 ans. Nous avons cinq grandes usines de dessalement et si une seule d’entre elles était mise hors service pour cause de panne, de terrorisme ou de vandalisme, cela aurait un impact significatif sur l’approvisionnement et il serait important de se rabattre sur le Kinneret ».
Vue du coucher de soleil à Ein Pik sur le Kinneret, la mer de Galilée, sur les hauteurs du Golan, le 22 janvier 2020. (Maor Kinsbursky/Flash90)

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