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samedi 11 mai 2019

Question au Dr Valley. Israël leader mondial des dates Majhoul (Medjool) ?


Le palmier dattier de Judée, que l’on croyait éteint, a été ressuscité à la suite de la découverte fortuite de graines vieilles de 2 000 ans dans un pot en argile. En réalité, Israël est un puissant producteur de dattes et contrôle 65 % du marché mondial du Majhoul (Medjool) – roi de la date.
Le Majhoul st une variété de datte originaire du Tafilalet dans l’Est du Maroc. Cette variété se trouve essentiellement dans les palmeraies de la région d’Errachidia. La variété produit des fruits trois fois plus gros en moyenne et est connue comme la reine des dattes.
Suite à une épidémie dévastatrice au XIXe siècle, la fusariose (maladie du Bayoud), plusieurs millions de plants ont été perdus et la variété s’est retrouvée menacée.
Le Mejhoul fut alors introduit aux États-Unis en 1927 par un cultivateur américain qui avait sillonné le Maroc à la recherche du meilleur plant à importer en Californie. C’est ainsi que onze ramifications de dattes ont été importées à partir de la région de Boudnib, dans la province d’Errachidia, vers la Californie. Les ramifications importées ont été soigneusement sélectionnées, et en particulier choisies d’après leur provenance de lieux qui n’ont jamais été touchés par la fusariose. De plus une déformation du nom s’est produite lors de la traversée de l’Atlantique qui est devenu « Madjool » en américain.
En 87 ans d’existence, les palmiers dattiers de Californie n’ont jamais été touchés par le Bayoud et continuent de prospérer et d’évoluer. Aujourd’hui, ce Mejhoul californien concurrence celui du Maroc. Mais aussi le Mjhoul israélien introduit par des émigrés juifs marocains qui ont fait prospérer ce fruit et ont commencé à l’exporter en Europe à partir des années 1990.

APHORISMES !!!!!!


LA BELLE ÉPOQUE QUAND LES HUMORISTES AVAIENT DE L'HUMOUR SANS VULGARITÉ !!!

> > > Pierre DAC,c'était quand même super !
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Nous sommes chanceux de vieillir !!!!!
> > > Sacrée vieillesse
VIEILLIR" C'EST QUAND... Ta femme dit : "Chéri, montons à notre chambre faire l'amour," et que tu réponds : "Chérie, je ne pourrai pas faire les deux!"

> > >  
"VIEILLIR" C'EST QUAND... tes amis te disent que tu as des beaux souliers en crocodile et que tu es nu pied !

> > >  
"VIEILLIR" C'EST QUAND... tu es tout excité devant une belle fille et ton "pacemaker" ouvre soudainement la porte du garage

> > >  
"VIEILLIR" C'EST QUAND... " passer une belle nuit..." veut dire que t'as pas eu à te lever pour faire pipi.

> > >  
Il faut regarder la vie avec humour...


Jeune ou Vieux ?  la jeunesse c'est 4 membres souples et un raide ;  la vieillesse 
c'est 4 membres raides et un souple.
  




Comment parler de sujets graves avec son enfant ?


Il y a des choses qu’on partage facilement avec ses enfants, mais parfois, on se heurte à des questions ou des sujets plus délicats. Comment lui parler d’un décès? Lui expliquer que papa et maman se séparent? Comment lui parler du conflit quand les sirènes retentissent? Delphine Cedolin nous donne quelques conseils simples pour aborder les petits et grands sujets de la vie avec votre enfant.

Tel-Avivre: Pensez-vous que l’on puisse aborder tous les sujets avec nos enfants?
Delphine Cedolin: Oui bien sur, c’est même notre rôle de parents d’aider nos enfants à comprendre le monde qui les entoure. Souvent les parents sont réticents à parler de sujets tels que la mort ou la guerre car ils veulent protéger leurs enfants. Pourtant il devient nécessaire d’en parler lorsque ce que l’enfant pose des questions ou est confronté à la situation. Taire les choses et faire comme si de rien n’était crée des angoisses chez l’enfant car cela laisse libre court à son imagination.
Ce qu’il faut savoir, c’est que les enfants ressentent tout ce qui se passe dans la maison, ils perçoivent les changements, quand les adultes sont tristes, stressés ou qu’ils ont peur. Communiquer, même avec les tout-petits, est primordial. Mettre des mots sur les sentiments et les situations rassure l’enfant et lui donne une impression de contrôle.
Tel-Avivre: Pourtant on ne peut pas parler avec un enfant de la même manière que l’on parle avec un adulte.
Delphine Cedolin: C’est exact. Il est important de se mettre au niveau de l’enfant. Physiquement tout d’abord, en se mettant à sa hauteur, en le regardant dans les yeux et en se rapprochant de lui pour créer un espace de confiance. Ensuite il est important d’utiliser des mots simples que l’enfant comprend, des phrases courtes et claires sans ambiguïté.
On explique la situation calmement et avec de la distance. Ce qui est impossible pour l’enfant est de gérer les angoisses de son parent. Pour que le parent puisse rassurer l’enfant il doit lui même avoir pris une certaine distance avec la situation vécue. Ce n’est pas toujours facile évidemment mais pour l’enfant ce qui est traumatisant est de voir son parent “perdre les pédales” en étant submergé par ses émotions. Autre chose importante, il faut donner à l’enfant des informations qui le concernent directement. Dans le cas d’un divorce par exemple, l’enfant doit savoir que papa et maman ne ’entendent
plus, que ce n’est pas de sa faute à lui, on peut parler des émotions de tristesse ou de colère sans prendre l’enfant à partie. L’enfant ne doit pas être mis en position où il doit choisir qui a raison entre ses parents!

Dans le cas où les sirènes retentissent il est important d’expliquer la situation et de rassurer l’enfant en lui donnant les consignes à suivre pour se protéger. Il est important de répondre à toutes les questions que l’enfant nous pose par rapport à la situation mais les réponses doivent être aussi brèves que les questions, je veux dire par là qu’il ne faut pas expliquer plus que ce que l’enfant demande à savoir. S’il veut en savoir davantage il posera une autre question. Cela permet de ne pas donner plus d’information que l’enfant ne peut en intégrer. Lorsqu’un enfant demande “Pourquoi il y a des sirènes?”, il ne demande pas à ce qu’on lui explique tout le conflit israélo-palestinien, il a besoin d’une réponse courte qui le concerne comme par exemple “C’est pour prévenir qu’il y a un danger et qu’il faut que tu ailles dans l’abris”.

Surtout je conseille de parler avec honnêteté à son enfant. C’est à dire d’avoir un discours en accord avec son état émotionnel du moment. Car un enfant est très sensible au langage non verbal. Lui-même parle énormément avec son corps, ses émotions. En clair, on ne dit pas “tout va bien” si on est malheureux ou énervé.
Pour résumer dites la vérité à l’enfant sur la situation et votre ressenti sans faire peser sur ses épaules vos peurs et vos angoisses. Delphine Cedolin 052-5443474 — Coach parental diplômée de l’Institut Adler
Page Facebook: https://www.facebook.com/coachingparentalisrael/

J'ai quitté la France il y a dix ans et je ne le regrette pas...


Voilà presque dix ans, je quittais la France. Ce fut une décision ni facile ni difficile, juste une évidence: il était simplement temps de partir. J'avais envie d'ailleurs. De lointain. De changements.
Je n'avais pas l'âme voyageuse –je ne l'ai toujours pas–, mais coulait dans mes veines le parfum de l'errance, ce désir de découvrir un pays où je pourrais être moi-même sans renoncer à ce que j'étais, un être sans attaches, sans racines, sans souches bien définies.
À la réflexion, je crois que je quittais davantage Paris que la France. On ne dira jamais combien Paris, pour ses habitants les plus modestes, ceux condamnés à payer des loyers astronomiques pour avoir le droit de croupir dans des cages à lapin, est une ville dure, inhospitalière, brutale, capable de vous broyer en un tour de main.
Rien n'y est simple, les incivilités nombreuses, l'air malsain, le coût de la vie exorbitant, la méfiance généralisée, et dans cette jungle urbaine, la vie au quotidien demande des trésors d'énergie et de patience.
La province ne me disait rien; tant qu'à quitter ma ville natale, autant partir loin, raisonnais-je. Plus généralement, la France me fatiguait. Je n'avais pas l'esprit gaulois et dans ce pays où l'on aime à se penser comme l'alpha et l'oméga de l'univers, j'étouffais. Je n'en pouvais plus de l'arrogance française, de ce sentiment de supériorité qui affleure dans toutes les conversations quand on regarde le reste du monde avec un brin de condescendance et de mépris.
Moi, le fils d'étrangers, le juif de nulle part, l'apatride du sentiment national, je recherchais la tranquillité d'esprit, la simplicité de l'âme, la modestie comme valeur cardinale. Être au monde sans prétendre en être le centre. Cesser avec cette glorification cocardière, cette exaltation de l'excellence hexagonale, du soi-disant génie français, de cette certitude d'être, parmi toutes les nations, celle choisie par des dieux bienveillants pour y installer ses quartiers.
Aussi ce refus d'entrer dans la normalité du siècle, de ce monde bouillonnant et ouvert, pour mieux vanter un particularisme qui serait celui d'une nation à nulle autre pareille, que le monde entier regarderait avec admiration et dévotion, là où la plupart du temps, il la contemple en se demandant ce qui peut bien clocher dans ce drôle de pays, où l'on manifeste sitôt que l'on essaye de réformer un secteur ou un autre de l'économie. Où l'on brûle des voitures pour se changer les idées. Où l'on pratique la discrimination à l'emploi, au logement, sans même s'en rendre compte. Où les circonstances de votre naissance décident déjà de votre avenir. Où l'on ne respecte pas grand monde, ni ses populations handicapées, ni ses nouveaux venus, ni ses indigents. Où l'on s'engueule pour un rien, une place de stationnement ou un respect trop pointilleux du code de la route, où le vivre-ensemble s'apparente une impossibilité métaphysique, où l'insatisfaction est une maladie chronique, où l'école au lieu d'élever ses collégiens les abrutit de connaissances superflues au point d'assassiner leur enfance.
J'ai honte de le dire, mais après toutes ces années passées loin d'elle, la France, en tant qu'espace géographique et culturel, ne me manque pas –ou si peu. Dans un monde où la culture est globale, l'information accessible de son salon, les divertissements au fond partout les mêmes, comme les produits et les magasins, l'appartenance à un pays bien défini m'apparaît comme une prétention obsolète. Et si je peux comprendre le patriotisme, sa frontière avec le nationalisme et son cortège de fantasmes mortifères est bien trop mince pour que je cède à ses sirènes.
Il faut essayer d'être soi, ici ou ailleurs, hier comme aujourd'hui, simple personne qui se débrouille comme elle peut pour exister –sans se prendre pour le nombril du monde, sans passer son temps à donner des leçons à la terre entière.
Il n'existe pas d'art de vivre à la française, comme aime le proclamer notre président, tout juste des rituels et des habitudes propres à chaque pays selon son histoire, sa géographie, sa culture. Nous avons tous une communauté de destin qui dépasse de loin, de très loin les particularismes nationaux, ces impasses de la pensée où s'égarent les esprits chagrins.
Pourtant, j'aime la France –à ma manière: sans exagération, avec le respect d'un fils un peu turbulent qui sait combien il est redevable à ses parents. Quelque part, je dois tout à la France: ce que je suis comme ce que je ne suis pas. Mon amour de la langue française est infini, ma passion pour sa littérature totale.
J'écris sur elle, je la surveille de loin comme ce père un peu distant qui suit les progrès de sa progéniture sans affecter d'y paraître, mais toujours soucieux de son évolution. Quand elle souffre, je souffre avec elle. Je la promène avec moi. Sans ostentation, mais sans honte non plus. Conscient de l'importance de son héritage comme de ses faiblesses.
Et après tout, si je la juge parfois avec une si grande sévérité, c'est que je lui dois être particulièrement attaché, non?

Des membres d’un gang ont traîné un policier dans les bois pour le tuer – ils n’ont pas pensé à son chien de défense...


Le policier Todd Frazier travaille pour la police de Long Beach, Mississippi. Un jour, alors qu’il patrouillait, il a croisé un homme qui semblait inconscient au volant.

Alors qu’il s’approchait de la voiture, Frazier a été distrait par deux autres hommes qui se sont approchés de lui. C’était un piège qu’un gang local lui avait tendu. Les trois membres du gang l’ont attrapé, et l’ont trainé dans les bois en le frappant et en menaçant de le tuer.
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Frazier avait un dispositif à sa ceinture qui lui permettait d’ouvrir le compartiment de sa voiture de patrouille où son compagnon canin, Lucas, était assis.
Le chien a sauté de la voiture et a couru dans les bois pour sauver la vie de son maître.
Il savait. Je l’entendais arriver. Je ne pouvais rien voir parce que j’avais du sang dans les yeux, mais je l’entendais venir, grogner et faire ces sons… il avait l’air d’un loup, » dit Frazier. « Je me suis dit : « Maintenant, vous allez voir. »
Lucas a attaqué les hommes. Ils se sont enfuis.
« Nous ne savons pas combien il en a eu ; nous savons juste qu’il avait du sang partout sur lui », a dit le shérif Ricky Adam en parlant de l’action héroïque du chien.
« J’avais trois personnes sur moi, et je ne suis pas un homme très grand », a dit Frazier en se rappelant l’incident.
« Heureusement, Dieu merci, Lucas était là, et j’avais un bouton à ma ceinture que je portais, et quand j’ai appuyé sur le bouton, Lucas a sauté de la voiture et les a attaqués tous les trois et ils ont fui. C’est pour ça que c’est mon héros. »
Les hommes avaient l’intention de tuer Frazier. L’homme et le chien n’ont pas été totalement épargnés. Lucas s’est déchiré un ligament et a perdu quelques dents tout en protégeant son maître, mais a depuis reçu les soins vétérinaires appropriés. Depuis, il est complètement rétabli. Frazier va bien aussi. Il a été emmené dans un hôpital local où des médecins se sont occupé de ses blessures mineures.
Pour sa bravoure, Lucas a reçu le prix du « Héros de l’année ».
« Ça fait des mois et des mois qu’on insiste là-dessus. Ce n’est pas différent de la semaine dernière. Nous avons reçu un avis de recherche de l’État nous avertissant que les Black Gangster Disciples ont lancé un SOS, ou Shoot on Sight [tirez à vue], contre les policiers.
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« Ils nous frappent dur. Nous ne sommes pas un grand commissariat, et tous ces types ont des familles. L’important pour tout le monde, c’est de rentrer chez soi sain et sauf. Mais ça peut arriver à n’importe lequel d’entre eux. La menace est là, bien réelle. »
Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Christian Larnet pour Dreuz.info.

vendredi 10 mai 2019

Bloqués par Facebook ? Les terroristes, eux, y sont les bienvenus, selon une étude d’Associated Press...


Facebook aime donner l’impression qu’il régule son réseau, censure les extrémistes en supprimant leurs messages, souvent avant même que les utilisateurs ne les voient. Tout cela n’est que de la poudre aux yeux.

Une plainte déposée par un lanceur d’alerte auprès du gouvernement américain à la Securities and Exchange Commission et obtenue par The Associated Press allègue que l’entreprise de médias sociaux a largement exagéré sa capacité à interdire les messages de haine. Pire encore, l’entreprise utilise même – certes par inadvertance – la propagande de groupes terroristes pour autogénérer des vidéos et des pages qui pourraient être utilisées par des extrémistes pour créer de nouveaux réseaux.
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Une vidéo autocréée par Facebook commence par une photo des drapeaux noirs du jihad. Quelques secondes plus tard, il présente les faits saillants d’une année de publications dans les médias sociaux : des plaques de versets antisémites, des paroles de haine, et une photo de deux hommes portant d’autres drapeaux jihadistes pendant qu’ils brûlent des drapeaux israéliens.
Et la vidéo n’a pas été produite par des islamistes ; elle a été créée par Facebook, qui a pris une année de contenu d’un utilisateur et a généré automatiquement une vidéo de « célébration », qui est une célébration du terrorisme et du jihad en l’honneur de l’Etat islamique. Dans le cas précis, l’utilisateur s’appelait « Abdel-Rahim Moussa, le califat ».
« Merci d’être sur Facebook », conclut la vidéo dans une bulle de dessin animé.
Selon la plainte, au cours d’une période de cinq mois l’an dernier, les chercheurs ont surveillé des pages d’utilisateurs qui se sont affiliés à des groupes que le département d’État américain a désignés comme organisations terroristes.
  • Au cours de cette période, un très médiocre 38 % des posts portant des symboles de groupes terroristes ont été supprimés.
  • Dans sa propre étude, Associated Press a constaté qu’à ce jour, une grande partie du contenu interdit cité dans l’étude – une vidéo d’exécution, des images de têtes coupées, de la propagande honorant des attentats suicides et des « martyrs » – reste facile à trouver sur Facebook.
La plainte a été déposée alors que Facebook tente de devancer les critiques de plus en plus nombreuses à l’égard de ses pratiques en matière de censure des opinions conservatrices, pro-israéliennes, pro-vie, pro-second amendement, anti-immigration, violation de la vie privée, et de sa capacité d’empêcher les discours haineux, les meurtres en direct et les suicides d’être diffusés en direct.
Face aux critiques, Mark Zuckerberg a parlé de sa « fierté quant à la capacité de l’entreprise à éliminer automatiquement les messages violents par l’intelligence artificielle ». Sa fierté est un balourd fiasco. Mais selon des proches, Zuckerberg est aveuglé par son appétit de domination totale. Le pouvoir donne envie à toujours plus de pouvoir. Lors d’un appel téléphonique le mois dernier, par exemple, il a répété une formulation soigneusement formulée et totalement vide de sens que Facebook a souvent employée.
« Dans des domaines comme le terrorisme, pour le contenu lié à Al-Qaïda et à l’ISIS, 99 % du contenu que nous retirons de la catégorie, nos systèmes signalent de manière proactive avant que quiconque ne le voie « , a-t-il dit.
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Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Christian Larnet pour Dreuz.info.
Source : AP News

Pourquoi les Israéliens sont-ils accros au barbecue à Yom HaAtsmaout ?


Le professeur Nir Avieli répond à vos questions brûlantes sur l'amour d'Israël pour la viande grillée au feu et comment le barbecue s'inscrit au cœur de son identité nationale...


À l’approche de Yom HaAtsmaout, jour de l’indépendance d’Israël, les files d’attente dans les boucheries s’allongent et les parcs nationaux se préparent à une invasion à grande échelle. Jeudi, des dizaines de milliers de familles israéliennes célébreront leur liberté en participant au passe-temps national des habitants de l’Etat juif : faire griller des morceaux de viande (et des charcuteries industrielles) sur un feu de charbon de bois.
La fête effrénée voit des Sabras consommer des quantités de viande qui défient à la fois les limites et les recommandations nutritionnelles. C’est la fête de la viande, et personne n’a intérêt à se mettre en travers du chemin.
Quelques semaines avant les festivités carnivores, le Times of Israël est aux côtés du professeur Nir Avieli devant la vitrine du M25, un restaurant populaire de grillades situé près de la boucherie du marché de viande du marché Carmel à Tel Aviv. Les cuisiniers du restaurant font griller d’épais steaks sur un grand gril devant nous.
L’anthropologue en alimentation Avieli examine les plateaux contenant des pièces gigantesques de côtes de bœuf, de surlonge sur l’os, de faux-filet, de côtelettes d’agneau, une montagne de merguez et des dizaines de brochettes à base de ris de veau, de foie de veau, et de rognons. Un choix difficile.
« La viande est l’expression ultime du pouvoir et du contrôle », dit Avieli, expliquant l’obsession de l’humanité pour sa protéine préférée. « Vous prenez un couteau et massacrez un être vivant. Vous lui enlevez la vie et la mettez dans votre propre corps. En outre, il y a une croyance parmi les êtres humains que si vous mangez de la viande, vous prenez son pouvoir en vous-même. Ce sont des croyances qui ont aussi une base nutritionnelle, mais c’est surtout un problème social. »
Le professeur Nir Avieli, (au centre), se prépare pour Yom HaAtsmaout. (Ran Biran Ran)
Avieli, maître de conférences au Département de sociologie et d’anthropologie de l’Université Ben Gurion de Beer Sheva, est un expert en histoire et politique de l’alimentation. Il a mené des recherches ethnographiques au Vietnam, en Thaïlande, en Inde, à Singapour et, bien sûr, en Israël. En 2017, Avieli a publié Food and Power : A Culinary Ethnography of Israel, qui analyse les liens entre le nationalisme, l’ethnicité, le sexe et la classe sociale dans la cuisine israélienne.
Au cours d’une conversation approfondie avant la fête de jeudi, le professeur nous donne une série d’explications inattendues sur la genèse et la tendance actuelle des barbecues du Yom HaAtsmaout en Israël.
Des brochettes en train de griller au restaurant de viande M25 à Tel Aviv. (Ran Biran Ran)
Times of Israel : Quelle est la popularité du barbecue à travers l’histoire ?
Avieli : Tout au long de l’histoire, manger de la viande rôtie au feu était une chose rare, limitée aux riches et aux puissants. La viande rôtie, c’est quelque chose que les gens riches font. Si vous prenez un kilogramme de viande et que vous la faites cuire dans 10 litres d’eau, vous obtenez des dizaines de portions de soupe. Si vous rôtissez la pièce sur le feu, elle rétrécit, perd environ la moitié de son poids et est suffisante pour peut-être deux ou trois personnes. Le rôtissage est un processus de renforcement et de concentration de toutes les caractéristiques dont nous parlons.
C’est ainsi que nous marquons notre indépendance. Sommes-nous les seuls à faire ça ?
Les États-Unis, l’Argentine, le Brésil, l’Uruguay, le Chili, l’Australie, la Nouvelle-Zélande et l’Afrique du Sud célèbrent leur indépendance en organisant des barbecues. Demandez-vous ce qu’ils ont en commun et pourquoi la viande rôtie est au cœur de leur identité nationale. Ce sont des pays d’immigration coloniale, où les hommes utilisaient du bétail et des moutons pour s’emparer d’une région. C’est la méthode conventionnelle : Emparez-vous des pâturages aux dépends des autochtones, et tout ce que vous clôturerez vous appartiendra.
Un cuisinier faisant des grillades au restaurant de viande M25 à Tel Aviv. (Ran Biran Ran)
Frederick Jackson Turner, éminent historien américain, affirme que le barbecue américain est une négociation avec l’histoire. Les hommes américains ont conquis la région avec l’aide du bétail. L’icône américaine – l’homme Marlboro à cheval – que fait-il la nuit sous le ciel étoilé ? Il allume un feu de camp et fait rôtir un morceau de viande au-dessus de la flamme. En d’autres termes, il utilise le bétail pour conquérir la région, et mange la viande du bétail afin de rassembler la force qui l’aidera à continuer le travail de conquête et de contrôle. Par conséquent, dit Turner, rôtir au-dessus d’une flamme, le barbecue, est une manifestation de pouvoir, de masculinité et de contrôle sur l’espace.
Quelle est la particularité du mangal israélien (barbecue) ?
C’est soi-disant la même histoire – pouvoir, violence, contrôle de l’espace. Mais chez nous, ce ne sont pas d’énormes troupeaux de bétail, mais plutôt « un autre dunam et une autre chèvre ». Peu de gens ont réalisé cet ethos masculin : [l’ancien fondateur d’une organisation de défense juive] Alexander Zaïd, Meir Har-Zion [un commando israélien acclamé], et Arik Sharon [ancien Premier ministre et général], qui sont devenus des icônes du berger-guerrier.
Alors qu’est-ce qui remplace ça ?
Les poulettes.
Pardon ?!
Dans le cadre de mes recherches, je me suis rendu à Sacher Park, à Jérusalem, année après année, pendant une décennie, à la veille de Yom HaAtsmaout et pendant la fête elle-même. Le parc, qui se trouve au pied de la colline où se trouve la Knesset, et maintenant le bâtiment de la Cour suprême, est une icône du barbecue israélien. Il a aussi son propre règlement, un ordre de cuisson de la viande : saucisses de Francfort, ailes de poulet, hamburger, poulette, et peut-être aussi de steak et de côtelettes d’agneau.
Assiette de viande au restaurant de viande M25 à Tel Aviv. (Ran Biran Ran)
Cela ressemble à une progression du moins cher au plus cher.
C’est ça, aussi. Mais les explications que j’ai entendues étaient différentes. La nourriture des enfants est grillée en premier, car les enfants sont impatients et ne peuvent pas attendre. On m’a aussi dit que « les femmes et les enfants aiment la viande tendre ». Je me souviens d’avoir parlé avec des hommes hirsute, torse nu avec des ventres de bière qui se tenaient à côté du gril, me disant quel était le bon ordre et pourquoi il était basé sur la considération pour les enfants et les femmes – alors qu’ils s’empiffraient de la viande tendre qui était censée être pour les femmes et les enfants, directement du grill.
Des gentlemen de rêve.
Qui a vraiment besoin de protéines de haute qualité ? Les femmes et les enfants. Le bénéfice nutritionnel pour les hommes adultes est faible.
Un chef présente une côte de bœuf au restaurant de viande M25 à Tel Aviv. (Ran Biran Ran)
Alors, c’est quoi ce désir d’être le roi des steaks ?
Yom HaAtsmaout est un événement hégémonique de contrôle masculin. La veille, pour Yom HaZikaron, le pays se tient au garde-à-vous et se souvient des jeunes hommes qui sont tombés pour le bien de l’État, et pour assurer la liberté et l’indépendance de leurs femmes et de leurs enfants. Le lendemain, les hommes rétablissent l’ordre des choses, rétablissent le système du pouvoir patriarcal et revendiquent le privilège masculin sur la viande pour eux-mêmes. Toute femme qui s’accroche jusqu’à ce que les steaks soient mis sur le gril est marqué comme celui qui mange comme un homme. Toute femme qui tient bon jusqu’à ce que les steaks soient mis sur le gril est étiquetée comme quelqu’un qui mange comme un homme.
Mais d’où viennent donc ces poulettes ?
J’ai réussi à interviewer Yehuda Avazi, le propriétaire de la chaîne de restaurants Avazi, avant sa mort. Il a dit qu’il avait inventé la poulette à la fin des années 1980. Une poulette, par définition, est un jeune poulet dont les plumes n’ont pas encore poussé. Notez que le mot anglais – poussin – et le mot hébreu pour poulette, pargit, sont tous les deux des argots qui désignent une jeune femme à la peau lisse dont les hommes voudraient profiter.
Maintenant, regardez ce qui se passe ici. Une « poulette israélienne » est une vieille poule aux longues cuisses, qui est découpée en filets et en cubes.
Le professeur Nir Avieli parle de viande au M25 à Tel Aviv. (Ran Biran Ran)
Vraiment génial.
L’essence même de l’israélité, le repas phare de Yom HaAtsmaout, est une imposture. C’est un mensonge : ce n’est pas une poulette, mais une vieille poule. En même temps, l’histoire du pouvoir est minée. Les parents le disent à leurs enfants : « Mange de la viande et tu seras fort comme un bœuf ». Mais que se passe-t-il quand c’est une vieille poule que vous mangez ? Qu’advient-il de la dimension du pouvoir physique et symbolique ?
Une allégorie de la nouvelle israélité ?
C’est ce qui mène à la grande question : sommes-nous forts ou faibles ? D’un côté, nous sommes les plus forts du monde. Selon des rapports étrangers, six sous-marins bien armés et la meilleure force aérienne de la planète peuvent détruire le monde.
D’un autre côté, nous sommes les plus faibles. Trois membres du Hamas avec des ballons ou des cerfs-volants en plastique peuvent marcher sur nous et envoyer tout le pays aux abris. On fait un super barbecue le jour de Yom HaAtsmaout, mais quelle est la star du menu ? La poulette. Pour moi, cette ambivalence est la particularité du barbecue israélien.
Aussi difficile à croire que cela puisse paraître, le barbecue national est un concept assez récent.
Jusqu’au début des années 1980, les familles – en particulier celles des séfarades [Juifs originaires de pays arabes ou musulmans] – qui faisaient des barbecues le faisaient dans un espace privé. Depuis quand le barbecue de Yom HaAtsmaout est-il devenu un événement public ? Après le bouleversement politique de 1977 et la solidification du pouvoir politique des séfarades. Lorsque le secteur séfarade a obtenu l’approbation politique officielle d’être ici et de faire la fête, il s’est rendu dans les parcs. Et avec la théorie anthropologique de la bonne nourriture – et la nourriture vient avant les autres domaines – alors c’est l’avenir.
Dressage de plats commandés au restaurant de viande M25 à Tel Aviv. (Ran Biran Ran)
Et où se situent les Arabes ?
Le mot mangal [qui désigne le barbecue israélien] est turc. C’est un bol dans lequel on plaçait du charbon de bois pour se chauffer en hiver. La place des Palestiniens est niée. Les brochettes étaient autrefois appelées shishlik, un autre mot turc. Aujourd’hui, ce mot a disparu. Nous avons rendu sioniste le mangal. Nous l’avons judaïsé.
Une autre appropriation sioniste ?
Examinons-le en profondeur. Pour cette célébration israélienne, comme toutes les autres célébrations juives – il n’est pas clair s’il s’agit vraiment de satisfaire la faim ou de faire la fête. C’est parce que dans la vision existentielle israélienne, la vie ici peut se terminer à tout moment. Nous sommes menacés, tout le monde nous déteste. Et cette perspective prévaut dans toutes les couches de la société israélienne. Et quand il y a 7 millions de Juifs contre 200 millions d’Arabes, alors la force est la seule chose qui fonctionne, et c’est pourquoi nous devons manger de la viande.
Un steak sur le grill du restaurant de viande M25 à Tel Aviv. (Ran Biran Ran)
Et de le faire au grand jour, à la vue de tous. Regardez ce qui se passe dans les parcs.
Le motif principal de ce domaine est de s’emparer d’un lieu. Le Sacher Park est une gigantesque zone herbeuse ouverte au soleil, avec quelques arbres en lisière. Yom HaAtsmaout tombe en mai, à midi. Il n’y a pas d’ombre. Il n’y a que trois fontaines pour désaltérer des dizaines de milliers de personnes qui affluent. Comment trouver un bon endroit ? Certaines personnes arrivent la veille et mettent des toiles. Certains envoient un enfant courir devant et s’emparer d’une place. J’ai aussi rencontré une famille qui s’y rend chaque année. Ils ont érigé une petite ville près d’une des fontaines, avec des canapés et des tentes.
Vous négociez l’espace. C’est mon espace pour toujours – ou jusqu’à la fin de Yom HaAtsmaout. Les gens ici se poignardent les uns les autres pour une place de parking ! Aux États-Unis, le barbecue a lieu dans leur cour arrière. [Ici] vous voyez à quel point le phénomène est extrême : les gens font des barbecues sur les ronds-points de circulation !
Comment expliquez-vous cette passion ?
J’ai demandé aux gens : Pourquoi faites-vous un barbecue le jour de Yom HaAtsmaout ? La réponse classique est : Parce que c’est délicieux ! Mais le goût est le produit d’une construction sociale, alors vous reposez la question : Pourquoi un barbecue ? Et vous obtenez cent réponses, qui se résument à trois explications et demie.
Si vous appartenez à l’élite ashkénaze d’antan [Juifs d’origine européenne], vous supposez que c’est une évolution du kumsitz [feu de joie] de l’époque pré-État. Il fut un temps où nous faisions des feux de camp avec des pommes de terre. Des années plus tard, nous avons ajouté du pain pita avec du houmous, et maintenant un barbecue. Les gens s’assoient en cercle et préparent le café sur le feu.
Le menu du restaurant de viande M25 à Tel Aviv propose de la langue, des kebabs, des hamburgers et du shawarma. (Ran Biran Ran)
Et la deuxième explication ?
Les Israéliens, y compris les nouveaux immigrants des pays occidentaux, disent : « Ici, c’est comme en Amérique, sauf avec des brochettes au lieu de hamburgers et du pain pita au lieu de petits pains ». L’identification des Israéliens à l’Amérique n’est pas surprenante. Qui est notre meilleur ami ? Où tous les Israéliens veulent-ils immigrer ?
La troisième ?
Les membres du Bnei Akiva [un mouvement de jeunesse sioniste religieux international] disent que c’est comme [le sacrifice rituel effectué] à l’époque du Temple. Mais pour moi, ils restent un petit groupe malgré leur voix dominante dans l’espace politique.
Et la dernière, la « demie » ?
La fête des séfarades. Les anciens séfarades disent : « C’est comme ça qu’on fait la fête. Savez-vous quel est le plus grand barbecue en Israël – et peut-être dans le monde entier – ? Les célébrations au Mont Meron à l’occasion de la fête de Lag ba-Omer. Plus d’un demi-million de personnes y assistent. Il y a même un abattoir où les gens emmènent du bétail et des moutons.
Affinage des côtes de bœuf au restaurant de viande M25 à Tel Aviv. (Ran Biran Ran)
C’est un « repas sacré » dans le style maghrébin. C’est un repas qui permet la proximité et l’intimité avec le saint [Rabbin Shimon bar Yochai], et parfois même avec Dieu lui-même. Dans Sacher Park, la proximité et l’intimité sont avec l’État et la nation.
Quatre groupes, chacun avec une interprétation différente du même événement.
Alors demandez-leur : Pourquoi se rassembler en masse ? Ils répondent : Afin d’être ensemble avec toute la nation d’Israël à l’occasion de Yom HaAtsmaout. Ensemble – mais ils fixent toujours des limites.

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