Au début du siècle dernier, dans un foyer de la Nouvelle-Orléans, un esclave enfant du ghetto est né d’une mère prostituée et d’un père inconnu.
Il a attiré l’attention d’une famille pauvre mais chaleureuse d’immigrants Juifs de Russie, les Karnofskys.
Ce petit garçon qui avait une personnalité magnétique, s’attacha au père et l’aidait dans son travail avec son cheval dans le commerce de wagons pour le transport.
Les Karnofskys aimaient l’enfant, l’invitaient à leur table y compris le Chabbat et lui offrirent plus qu’un lit et un abri.
Ils lui ont donné cet amour dont il avait tant besoin et lui offrirent son premier instrument de musique qui grâce auquel il passa d’une enfance affamée à un monde dans lequel il est devenu un artiste de jazz renommé et un ambassadeur mondial de l’humanité.
Louis Armstrong a parlé fièrement et couramment Yiddish toute sa vie depuis son enfance et il a toujours porté une étoile de David autour de son cou.
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ÉCLAIRAGE - Si la dernière mobilisation a été particulièrement calme, les "gilets jaunes" ont décidé de lancer un nouvel "ultimatum" au gouvernement ce samedi 20 avril.
Alors que les annonces officielles d'Emmanuel Macron après le grand débat, avortées lundi par l'incendie qui a ravagé Notre-Dame, sont attendues jeudi 25 avril, les "gilets jaunes" lui lancent un nouvel "ultimatum".
Comme pour le premier "ultimatum", qui avait donné lieu le 16 mars à des scènes de saccages et de pillages sur les Champs-Élysées, des appels à converger vers la capitale se sont multipliés sur Facebook ces derniers jours.
Le plus populaire, avec plus de 5.700 personnes annoncées comme participantes, invite "à se rendre à Paris de manière non pacifique et jaune", sans donner d'heure ni de lieu de rendez-vous. Des "gilets jaunes" de plusieurs régions (Provence-Alpes-Côte d'Azur, Auvergne Rhône-Alpes, Normandie, Bretagne, Occitanie, Nouvelle-Aquitaine) appellent également sur les réseaux sociaux à venir manifester à Paris.
Le 16 mars, 10.000 personnes avaient défilé dans les rues de la capitale, selon les autorités, dont les chiffres sont systématiquement contestés par les "gilets jaunes".
Plusieurs périmètres interdits à Paris
Le préfet de police Didier Lallement a indiqué vendredi avoir reçu trois déclarations de manifestations. L'une, qui doit partir de la basilique de Saint-Denis (Seine-Saint-Denis) pour rejoindre le campus de Jussieu (Ve), a été autorisée. Les deux autres, dont le trajet initial prévoyait un départ depuis le secteur de Bercy, dans l'est de la capitale, pour rejoindre les Halles ou la place de l'Étoile, ont en revanche été interdites.
Les "gilets jaunes" respecteront-ils l'interdit ? La question ne fait pas consensus. Certains veulent marcher "en honneur au patrimoine national". D'autres, fustigent "les milliardaires (qui) ont su trouver 1 milliard d'euros, mais 140.000 SDF, tout le monde s'en fout!".
Les autorités craignent le retour des "casseurs"
À Toulouse, épicentre du dernier acte, la préfecture a interdit la manifestation non déclarée prévue par les "gilets jaunes" sur la place du Capitole. Des arrêtés d'interdiction ont également été pris à Nantes, Lyon, Bourg-en-Bresse et Dijon.
Sur Facebook, un groupe qui se présente comme le "Black bloc Paris" a lancé un appel à "une France en noir", auquel ont répondu près de 1.000 personnes. Cet "ultimatum 2" sera "un peu moins fort", tempère un responsable policier. "On ne sent pas un bouillonnement comme on avait senti le 16 mars, notamment du côté de l'ultragauche", ajoute-t-il, s'attendant à ce qu'ils "préservent leurs forces pour le 1er mai".
En janvier 1945, alors que Varsovie est détruite par ordre de Hitler, un homme échappe à l'anéantissement : Władysław Szpilman, juif polonais et pianiste. La fiction de François-Xavier Szymczak relate l'exceptionnel destin du rescapé ; l'auteur et le sociologue Georges Mink répondent aux questions de Stéphanie Duncan.
En janvier 1945, quand les troupes soviétiques s’emparent de Varsovie, la capitale polonaise n’est plus qu’un champ de ruines. Hitler, avant de l’abandonner à Staline, avait ordonné de la raser.
C’est dans ce décor d’apocalypse, qu’un homme a surgi des décombres, en haillons, affamé, pouilleux, le regard halluciné, comme venu de l’au-delà. Mais l’homme est bien vivant, et à ce titre, c’est un miraculé.
Władysław Szpilman, pianiste, polonais, juif, n’a pas quitté Varsovie de toute la guerre. Alors que plus de quatre-vingt-dix pour cent des Juifs de Pologne ont été assassinés, lui, a réchappé in extremis du ghetto, de la déportation avec sa famille vers Treblinka, des travaux forcés, des dénonciations, de la faim, du froid, de la solitude… Sa survie, il la doit au hasard (une croûte de pain, de l’eau croupie, apparues quand la mort semblait avoir sonné), à la bonté de quelques personnes, polonais juifs, non-juifs, et même un officier nazi. Et sans doute aussi à la musique.
Après la guerre, pour exorciser ses démons, Władysław Szpilman racontera son histoire dans un livre. Mais dans la Pologne devenue communiste, comme dans celle d‘aujourd’hui, il y a des vérités historiques qui ne passent pas.
Les invités
Georges Mink, directeur de recherches émérite au C.N.R.S, spécialiste de sciences politiques, auteur notamment de La Pologne au cœur de l’Europe de 1914 à nos jours paru en 2015 aux éditions Buchet Chastel.
François-Xavier Szymczak, musicologue et producteur, à France Musique, de l'émission Arabesques. Il est l'auteur de cette fiction.
À lire : La Pologne, les Juifs et les communistes, de Jean-Charles Szurek, chez Michel Houdiard éditeur et la revue Esprit de mars 2019 consacrée à la Pologne d’aujourd’hui.
La fiction
Szpilman, le pianiste rescapé du ghetto de Varsovie, une fiction de François-Xavier Szymczak, réalisée par Cédric Aussir.
Avec les voix de :
Władysław Szpilman : Barthélémy Meridjen
Halina Szpilman : Pauline Ziadé
Yakub Berman : Antoine Mathieu
Edmund Rudnicki : Jean-Alain Velardo
Wilhelm Hosenfeld : Marc Citti
Andreï Lioukov : Étienne Launay
La voix radio : Antoine Gouy
Ainsi que l'équipe de réalisation :
Bruitages : Sophie Bissantz
Prise de son, montage, mixage : Emmanuel Armaing et Manuel Couturier
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Petite particularité de la langue française, la lettre C du mot « seconde » se prononce comme un G. On l’a tous intégrée mais sait-on exactement pourquoi ?
Jusqu’au XVIIIe siècle, le mot s’écrivait de plusieurs manières, la plus fréquente étant « segond ». Puis l’unification de l’orthographe et de la grammaire dans toute la France a conduit les lexicographes à choisir une seule et même orthographe.
Quand la prononciation ne suit pas l’orthographe
Ils ont privilégié celle qui était en accord avec l’étymologie. Le terme venant du latinsecundus,signifiant « qui suit », la lettre G a été remplacée par un C, rendant la graphie conforme à la racine latine. Mais la prononciation n’a pas suivi l’uniformisation de l’orthographe, probablement parce qu’en français, il est plus facile de dire « segond » que « second ».
Alors que le printemps est dans l’air et que les tempêtes de sable sont arrivées avec lui, il est temps de penser à la fête de la liberté.
Pessah démarre ce vendredi et, avec la fête, huit jours de repas, de menus à préparer et d’heures à occuper entre ces repas.
Mais ne vous inquiétez pas, on a tout prévu ! Voici quelques-unes de nos meilleures idées pour ce Pessah – on parlera dans cet article aussi bien de vin que d’activités à faire et qui seront, on l’espère, pas trop bondées.
1)Vous cherchez une activité pour toute la famille ? Rendez-vous à la foire de la Haggadah enluminée Kol HaOt, le 22 avril de 16h à 19h, pour un évènement de chansons dans le style de Koolulam. Le thème sera « Kol Hakolot – les chansons de la Haggadah » et présentera les plus grands tubes de la Haggadah. Tous les âges et les voix sont bienvenus, et les billets pour participer à l’événement sont disponibles sur le site Internet de Fun in Jerusalem.
La foire, qui aura lieu cette année au Coin des artistes Hutzot Hayotzer à Jérusalem, présentera aussi une exposition avec les chansons du Seder « Had Gadya » et « Echad Mi Yodea » par l’artiste avant-gardiste Eliahou Eric Bokobza, issues de sa « Haggadah de Eliahou ». On y retrouvera également une exposition de Lovell Haggadah par l’artiste Matthew Berkowitz, et les Haggadot enluminées par les artistes contemporains David Moss, David Harel, Ben Simon, Avner Moriah et Yaakov Daniel.
2) Envie de boire du vin et de faire quelque chose de positif ? Plantez un pied de vigne avec la Vigne et le vin, une organisation qui permet de planter virtuellement de la vigne chez des exploitants agricoles israéliens. Pour chaque vigne plantée (18 dollars par pied de vigne), vous choisissez une œuvre de charité israélienne qui va recevoir la majorité de votre donation. Vous n’avez qu’à choisir un vignoble, une cause et planter votre propre vigne en Israël. C’est aussi un bon cadeau de Pessah.
L’organisation a aussi mis en place plusieurs dégustations de vin pour la fête, avec des prises en charge dans les hôtels de Jérusalem et de Tel-Aviv.
Rosé de l’exploitation Pet Nat de la vallée Jezreel, fabriqué avec des raisins Grenache. (Crédit : Vallée Jezreel)
Si vous voulez boire un vin israélien vraiment cool, essayez le Pet Nat de l’exploitation Vallée Jezreel, un rosé naturellement pétillant fabriqué à base de raisins de Grenache qui fermentent directement dans la bouteille, sans avoir besoin d’utiliser des fûts et du liège. Jacob Ner-David, le co-fondateur de l’exploitation Vallée Jezreel, a dit que l’on appelle souvent son produit le « vin du buveur de bière », tandis que d’autres l’appellent le « champagne des hipsters ».
Pour l’instant, l’exploitation Vallée Jezreel vend uniquement ses vins Pet Nat en Israël, dans le domaine viticole et dans plusieurs restaurants dont Shila et Oasis à Tel-Aviv, au restaurant Nomi du David Intercontinental et au Sheraton Hotel. Actuellement, sa production de 2 000 bouteilles est trop petite pour pouvoir être exportée.
« Haroset, le goût de l’histoire juive » de Susan Weingarten constitue une bonne lecture sur les sources et de développement pour ce repas de Seder. (Crédit : Toby Press)
3) Vous pouvez impressionner vos convives du Seder avec des informations sur le Haroset, nourriture traditionnelle du Seder qui imite le ciment utilisé par les esclaves israélites pour construire les pyramides. L’archéologue et l’historienne culinaire Susan Weingerten retrace le développement de cet ancien met dans « Haroset, le goût de l’histoire juive », publié chez Toby Press. Son livre très documenté et à la lecture très accessible offre une vision globale des contextes sociaux, religieux et culturels qui ont influencé ce plat simple.
4) Vous trouverez un petit bocal d’Haroset mais aussi d’autres spécialités dans l’IsraeliBox de ce mois, un nouveau service d’abonnement qui vous livre un carton rose rempli de surprises chaque mois, avec une gamme de cinq ou six produits culinaires et des petits gadgets intelligents conçus par des Israéliens, et au moins un gadget qui comporte une dimension sociale. « Nous mettons toute la magie de l’Israël que nous aimons dans une boîte et nous l’envoyons à tous ceux qui aiment ce pays et à qui il manque », a déclaré le co-fondateur Sharon Avis.
Les articles proposés dans la sélection mensuelle de l’IsraeliBox, un nouveau service d’abonnement qui vous livre cette boîte. (Crédit : IsraeliBox)
5) Vous pensiez cuisiner beaucoup pour le Seder ? Colel Chabad, fondée en 1788 afin d’apporter un soutien financier et pratique à la minuscule communauté juive qui se trouvait alors en Terre sainte, distribuera des repas de Seder pour plus de 22 000 personnes, en préparant 11 000 filets de saumon, 7 000 poulets et 9 800 gâteaux aux amandes avec environ 30 000 œufs et dix tonnes de pommes de terre.
Les visiteurs peuvent découvrir plus en détail l’activité de Colel Chabad au Garde-manger, le centre de distribution de Jérusalem où la visite inclut une nouvelle exposition proposant des objets, des histoires et des détails sur l’organisation. On peut aussi emballer des paquets de nourriture pour des familles dans le besoin. Des projets de bar et de bat mitzvah sont également proposés.
Jordan B. Gorfinkel, alias Gorf, et Erez Zadok avec leur roman en images « Pessah Haggadah ». (Crédit : Erez Zadok)
6) Si vous êtes à la recherche d’un autre type d’Haggadah, choisissez les version hébraïque et anglaise du roman en images Pessah Haggadah par Jordan B. Gorfinkel et Erez Zadok, qui reprend l’histoire de Pessah et propose le texte original à côté dans une version adaptée en BD qui rend l’histoire très vivante. Disponible en ligne et dans les librairies locales.
7) Allez voir un film à la Cinémathèque de Jérusalem, qui propose deux billets pour le prix d’un seul pendant Hol Hamoëd, les journées intermédiaires de Pessah. Parmi les films projetés actuellement, on retrouve « Roma », récent lauréat des Oscars, le documentaire « RBG » et le biopic “Bohemian Rhapsody”.
9) Envie de rire ? Le comédien américain juif orthodoxe Eli Lebowicz joue en Israël pour Pessah, une première pour ce comédien américain qui aime dire qu’il vient en Israël parce que ses beaux-parents ont fait leur alyahl’année dernière et que d’autres babysitters n’étaient pas disponibles. Il jouera son spectacle du 22 au 24 avril à l’ancienne gare de Jérusalem, à Efrat et à Beit Shemesh. Pour les billets, vous pouvez réserver ici.
L’entrée est gratuite dans plusieurs musées et sites à Jérusalem, dont la vallée des Biches. (Crédit : Sivan Farag)
10) Visitez les musées qui vous proposent une entrée gratuite pendant Pessah – grâce à une initiative de la banque Hapoalim. Le musée d’Israël expose notamment une assiette de Pessah du début du 19e siècle qui a récemment été restituée au musée après avoir été retrouvée à l’Institut Yad Ben Zvi situé à proximité, en plus d’autres objets de Pessah.
Pour les enfants et le reste de la famille, seront organisées d’autres activités de Pessah : il est notamment possible d’aller dessiner des graffitis sur les murs du musée, de danser le Debka avec l’Ensemble Machya (deux spectacles par jour à 11h30 du matin et à 13h30 sur la place Aile jeune), de participer à des ateliers artistiques où l’on apprend à enluminer une Haggadah, ainsi qu’un atelier de recyclage qui permet de transformer le plastique en bouquets de fleur (15 shekels par personne).
Juste de l’autre côté de la rue, au musée de la Terre biblique, se trouve l’exposition Pharaons sauvages, avec des spectacles de jonglage, une visite en réalité virtuelle de la chambre funéraire de Pharaon et une activité de déchiffrage de hiéroglyphes.
La banque Hapoalim a listé les 30 musées qu’elle sponsorise pour Pessah.
Une photographie aérienne du mont du Temple, dans le cadre de l’exposition « Le Mont » au musée de la Tour de David. (Crédit : Gali Tibbon)
Le musée de la Tour de David de Jérusalem propose lui des visites familiales pour Pessah, notamment sur les murs de la Vieille ville, en suivant les histoires des anciens temps. Une visite en réalité virtuelle présente également la ville en 3D – une expérience haute en couleur qui montre à quoi la ville ressemblait il y a des milliers d’années. Pour les adultes et les fans d’archéologie, essayez la nouvelle exposition du musée, « le Mont », qui raconte l’histoire du mont du Temple à travers les temps modernes mais aussi celle de la tour de Kishle, qui appartenait à l’ancien palais d’Hérode et que les Britanniques utilisaient comme prison.
C’est le suicide d’une femme gardien de la paix de 48 ans, mère de deux enfants, survenu à Montpellier au cours de ces derniers jours qui relance le débat sur le suicide dans la police nationale. Il est vrai que l’année 2019, si la tendance devait se maintenir, se révélerait être une véritable catastrophe. En effet, depuis le 1er janvier de cette année, pas moins de 28 policiers, hommes et femmes, se sont donné la mort, le plus souvent à l’aide de leur arme de service.
La problématique du suicide policier n’est pas nouvelle. Elle oppose régulièrement les syndicats et l’administration. Les premiers attribuant ce phénomène au stress et à la surcharge de travail quand la seconde souligne l’impact, difficilement mesurable il est vrai, des problèmes personnels rencontrés, comme tout un chacun, par les membres des forces de l’ordre. Pourtant, les deux sont, d’évidence, étroitement liés.
Le travail de policier compte certainement parmi les plus difficiles : contraintes horaires importantes, décalage au regard des rythmes de vie, les policiers travaillent souvent les fins de semaines et les jours fériés, stress lié aux missions quotidiennes qui conduisent les policiers à être confrontés à toutes les formes de violences, sentiment d’isolement par rapport au reste du corps social, ce qui contribue à enfermer les fonctionnaires de police au sein d’un monde réducteur… bref, toute une série de facteurs qui favorisent un isolement physique et psychologique préjudiciable à un bon équilibre.
Mais ces quelques causes ne sont pas les seules. À celles-ci est venue s’ajouter une profonde transformation de l’institution policière.
Alors qu’hier prévalaient la solidarité et l’entraide, la police nationale s’est peu à peu « fonctionnarisée ». Ainsi, en dehors du groupe restreint auquel le policier peut appartenir, sa brigade ou son unité élémentaire, des cloisonnements sont apparus, faisant disparaître tout ce qui permettait une forme de régulation interne. De même, la hiérarchie, paternaliste à une époque, s’est resserrée sur des problématiques purement corporatistes au détriment du collectif.
Cette réalité n’est, d’ailleurs, pas uniquement visible en matière de suicide. Elle s’observe dans toutes les formes de commandement, qui, au lieu de créer du lien et de l’efficacité, renvoie à des conduites individuelles parfois désordonnées et inopérantes, voire contre-productives pour l’institution. Les comportements violents observés lors des manifestations procèdent certainement de ce manque, désormais patent, de cohésion.
Pour autant, les réponses au suicide dans la police sont difficiles à apporter. D’abord, parce qu’elles doivent s’inscrire dans une démarche globale de restructuration de l’institution, seule à même de redonner du sens à l’action policière. Ceci permettrait, en outre, de remettre le policier au centre de sa mission et, donc, de le valoriser. Ensuite, parce que les causes de ce phénomène sont multiples.
Elles sont, bien entendu, professionnelles, et pour cela, il convient d’apporter les réponses structurelles en matière d’effectifs, de durée de vacation et de renforcement des dispositifs permettant un épanouissement de la vie privée. Mais elles sont également personnelles. Il faut, ainsi, savoir que des difficultés familiales vécues dans un contexte professionnel délétère ne font que favoriser le passage à l’acte. Et sur ce dernier point, seule une observation fine de l’entourage immédiat du policier peut anticiper un geste fatal.
Il convient donc d’associer étroitement, et très tôt, les familles de policiers à la politique de prévention qui doit absolument se mettre en place. La réponse au suicide dans la police ne pourra être que collective et globale.
Il faut bien le dire : la controverse lancée par la droite et l’extrême droite françaises sur la flèche de Notre-Dame a été indûment montée en épingle. En pointe dans cette affaire, le Figaro, François-Xavier Bellamy, tête de liste LR ou encore Marine Le Pen, usent d’un argument absurde : au nom de la tradition, il ne faut pas toucher à une pierre, une statue, un vitrail ou une gargouille de Notre-Dame. Alors que la même tradition des cathédrales a consisté, dès l’origine, à faire évoluer sans cesse ces bâtiments en fonction des nécessités de l’heure, du progrès des techniques et du goût de l’époque. La cathédrale du Moyen Age n’était pas celle de Louis XIV, qui n’était pas celle de Victor Hugo, qui n’était pas non plus celle de Viollet-le-Duc. Conservatisme à front bas et frénésie immobiliste. Aussi bien, il n’est pas certain que la création d’une nouvelle flèche, malgré le concours lancé auprès des architectes, s’impose in fine. Comme le dit Maryvonne de Saint-Pulgent, bonne connaisseuse de ces questions, il est fort possible que la reconstruction à l’identique l’emporte, non par conservatisme, mais pour de simples raisons de budget, de délai et de commodité technique. La France par ailleurs signé une charte, celle de Venise, qui protège les bâtiments historiques et va dans le sens de la restauration pure et simple. Ainsi anciens et modernes, arc-boutés sur leurs convictions, seraient renvoyés dos à dos.
De même la polémique sur l’argent collecté a quelque chose d’artificiel. Certes les milliardaires qui s’achètent par leur libéralité une notoriété favorable pourraient aussi consacrer des efforts comparables à soulager les misères humaines. Mais s’ils n’avaient rien fait, on ne les aurait sans doute pas critiqués. En ces temps d’impécuniosité patrimoniale, leur argent est malgré tout bien venu : c’est le point essentiel. Quant à opposer l’argent consacré à la culture et celui qu’on dépense contre la pauvreté, c’est opposer l’art au social. Drôle d’idée. Très souvent, ceux qui demandent une augmentation des dépenses sociales sont les mêmes qui exigent un accroissement du budget de la culture. L’humanité ne vivant pas que de pain, elle consent, mais en période de manque, à dépenser pour l’art. Faudrait-il y mettre fin ?
Aucun travail sur la charpente n’avait commencé au moment où l’incendie s’est déclaré à la cathédrale Notre-Dame, endommageant grièvement l’édifice, a déclaré dans un commentaire à l’AFP un représentant de l’entreprise en charge non seulement de l’échafaudage, mais aussi de la rénovation de la charpente en bois de la flèche et de sa couverture.
L’entreprise Le Bras Frères, qui montait l’échafaudage autour de la flèche de Notre-Dame de Paris, a «exclu» mercredi «toute responsabilité» dans l’incendie qui a ravagé l’édifice.
«Ils excluent de fait toute responsabilité», cite l’AFP un porte-parole de l’entreprise, assurant qu’après «le premier choc», elle envisageait la situation avec «sérénité» puisque «les procédures ont été respectées».
Selon lui, les douze salariés présents sur le site lundi, jour de l’incendie, ont été entendus par la police judiciaire à Paris et «collaborent parfaitement» avec les enquêteurs.
«Ils ont confirmé qu’il n’y avait pas de point chaud sur l’échafaudage» et n’avoir effectué «aucun travail de soudure», a-t-il poursuivi.
«Quand on quitte un chantier on doit couper toute l’électricité, le disjoncteur du chantier, fermer la porte à clef et remettre les clefs à la sacristie de la cathédrale, ce qui a été fait et dûment noté dans les cahiers», a assuré ce porte-parole.
«Le dernier a quitté les lieux à 17h50 (soit une heure avant le déclenchement de l’incendie, NDLR) et le premier à 17h20», descendant «par les deux ascenseurs qui desservaient l’échafaudage», a-t-il détaillé.