Reportage
Quatre rues de la capitale du Sahel tunisien portent le nom d’anciens Soussiens juifs. L’ancestrale communauté a quitté le pays dans les années d’indépendance. Leurs descendants sont revenus pour inaugurer ces rues. Et des milliers de juifs sont attendus ces 22 et 23 mai pour le pèlerinage de la Ghriba, à la synagogue éponyme sur l’île de Djerba.
La ville de Sousse, « mais, je l’ai vue, cette ville ! Oui, oui, j’ai eu cette vision lumineuse autrefois, dans ma toute jeune vie (…) Oh ! je la connais depuis si longtemps ! » Dans le car qui mène à la capitale du Sahel tunisien, les cœurs battent la chamade et les gorges se nouent, à l’instar de ce cri plein d’émotion de Guy de Maupassant lorsqu’il découvre la ville à la fin du XIXe siècle (1).
Ce convoi pas comme les autres propulse dans le passé des dizaines de juifs et quelques catholiques originaires de Tunisie, sexagénaires, septuagénaires, octogénaires, qui foulent à nouveau la ville de leur enfance. Certains ne l’avaient pas revue depuis plus d’un demi-siècle, depuis que la communauté juive a quitté par vagues d’exodes successifs le pays.
Des 100 000 à 120 000 juifs qui vivaient en Tunisie au milieu du XXesiècle parmi une population de 3,5 millions d’habitants, « il en reste une peau de chagrin », sourit tristement Roger Bismuth, représentant des derniers membres de la communauté juive tunisienne.
La ville de Sousse, « mais, je l’ai vue, cette ville ! Oui, oui, j’ai eu cette vision lumineuse autrefois, dans ma toute jeune vie (…) Oh ! je la connais depuis si longtemps ! » Dans le car qui mène à la capitale du Sahel tunisien, les cœurs battent la chamade et les gorges se nouent, à l’instar de ce cri plein d’émotion de Guy de Maupassant lorsqu’il découvre la ville à la fin du XIXe siècle (1).
Ce convoi pas comme les autres propulse dans le passé des dizaines de juifs et quelques catholiques originaires de Tunisie, sexagénaires, septuagénaires, octogénaires, qui foulent à nouveau la ville de leur enfance. Certains ne l’avaient pas revue depuis plus d’un demi-siècle, depuis que la communauté juive a quitté par vagues d’exodes successifs le pays.
Des 100 000 à 120 000 juifs qui vivaient en Tunisie au milieu du XXesiècle parmi une population de 3,5 millions d’habitants, « il en reste une peau de chagrin », sourit tristement Roger Bismuth, représentant des derniers membres de la communauté juive tunisienne.
« Ce projet incroyable réconcilie avec le passé »
Ils sont tout au plus une vingtaine à Sousse et un millier dans le pays – fort de 11,5 millions d’habitants. Ils vivent essentiellement à Tunis et à Djerba, où des juifs reviennent chaque année plus nombreux au mois de mai pour le pèlerinage de la Ghriba, du nom de la synagogue majeure de l’île. Plusieurs milliers d’entre eux y sont attendus ces 22 et 23 mai. Et, en marge de l’événement, se tiendra une rencontre scientifique sur « les traces de l’Histoire et de la mémoire des juifs en Tunisie ».
Pour l’heure, loin du Sousse historique qui ravive de poignants souvenirs de jeunesse, les passagers du car se dirigent vers les villas et les lotissements du nouveau quartier Khezama (« Lavande ») récemment sorti de terre là où jadis prospérait un vaste élevage de poulets. Escales dans quatre de ses rues lourdes de symbole, qui portent les noms d’anciens Soussiens juifs particulièrement méritants du XXe siècle, à l’époque où la ville comptait une importante communauté : le docteur Daniel Uzan, l’avocat Claude Sitbon, la sage-femme Yvonne Bessis et le riche philanthrope Ichoua Ghouila-Houri.
Michèle-Rachel Uzan, 80 ans, s’approche, au bras de son mari, pour inaugurer la plaque portant le nom de son père décédé en 1985. Un vertige parcourt les quelques dizaines de participants. Cette reconnaissance est un grand moment. « Il y a une très grande nostalgie de la Tunisie. Ce projet incroyable réconcilie avec le passé »,s’émeut Claire Rubinstein, historienne et petite-fille du grand rabbin de Sousse Bokobza (de 1937 à 1955). « Mais on n’oublie rien », ajoute-t-elle, évoquant les vies que les familles ont abandonnées derrière elles « en tournant la page de deux mille ans d’histoire ». Ses parents l’ont envoyée elle, et quatre de ses frères et sœurs, étudier et s’installer en France. Tandis qu’eux furent parmi les très rares à rester et mourir à Sousse.
« Partir c’était une défaite, le pari c’était de rester, souligne Claire Rubinstein. Mais lorsque la Tunisie devint, avec la Constitution de 1959, un pays de langue arabe et de religion musulmane alors que nous n’étions ni l’un ni l’autre, le pari était perdu. Il y avait pourtant une très forte aspiration à la citoyenneté tunisienne chez les juifs. Ce fut un rendez-vous historique manqué. »
Ils sont tout au plus une vingtaine à Sousse et un millier dans le pays – fort de 11,5 millions d’habitants. Ils vivent essentiellement à Tunis et à Djerba, où des juifs reviennent chaque année plus nombreux au mois de mai pour le pèlerinage de la Ghriba, du nom de la synagogue majeure de l’île. Plusieurs milliers d’entre eux y sont attendus ces 22 et 23 mai. Et, en marge de l’événement, se tiendra une rencontre scientifique sur « les traces de l’Histoire et de la mémoire des juifs en Tunisie ».
Pour l’heure, loin du Sousse historique qui ravive de poignants souvenirs de jeunesse, les passagers du car se dirigent vers les villas et les lotissements du nouveau quartier Khezama (« Lavande ») récemment sorti de terre là où jadis prospérait un vaste élevage de poulets. Escales dans quatre de ses rues lourdes de symbole, qui portent les noms d’anciens Soussiens juifs particulièrement méritants du XXe siècle, à l’époque où la ville comptait une importante communauté : le docteur Daniel Uzan, l’avocat Claude Sitbon, la sage-femme Yvonne Bessis et le riche philanthrope Ichoua Ghouila-Houri.
Michèle-Rachel Uzan, 80 ans, s’approche, au bras de son mari, pour inaugurer la plaque portant le nom de son père décédé en 1985. Un vertige parcourt les quelques dizaines de participants. Cette reconnaissance est un grand moment. « Il y a une très grande nostalgie de la Tunisie. Ce projet incroyable réconcilie avec le passé »,s’émeut Claire Rubinstein, historienne et petite-fille du grand rabbin de Sousse Bokobza (de 1937 à 1955). « Mais on n’oublie rien », ajoute-t-elle, évoquant les vies que les familles ont abandonnées derrière elles « en tournant la page de deux mille ans d’histoire ». Ses parents l’ont envoyée elle, et quatre de ses frères et sœurs, étudier et s’installer en France. Tandis qu’eux furent parmi les très rares à rester et mourir à Sousse.
« Partir c’était une défaite, le pari c’était de rester, souligne Claire Rubinstein. Mais lorsque la Tunisie devint, avec la Constitution de 1959, un pays de langue arabe et de religion musulmane alors que nous n’étions ni l’un ni l’autre, le pari était perdu. Il y avait pourtant une très forte aspiration à la citoyenneté tunisienne chez les juifs. Ce fut un rendez-vous historique manqué. »
« Avant, on vivait en osmose, juifs, arabes et catholiques »
Autant que Michèle-Rachel Uzan s’en souvienne, son père n’a, à l’époque, pas été menacé. « Mais il avait peur. Après l’indépendance, il ne s’est plus senti chez lui. » « (Un jour) mon père s’était allongé par terre sur un journal pour réparer notre voiture en panne. Comme il y avait une photo de Bourguiba sur le journal, les policiers l’ont accusé de jeter le président au sol et l’ont convoqué au commissariat. » Soixante ans plus tard, l’octogénaire qui souhaite rester anonyme en garde un souvenir aigu.
Chacun a ainsi son petit tas de blessures et la mémoire de faits plus ou moins graves liés à la montée du nationalisme pendant la décolonisation, qui ont nourri l’angoisse parmi les familles juives, mais aussi au sein des familles chrétiennes.
« Mon père est parti comme un voleur, en tee-shirt, les lumières allumées dans son appartement », rappelle Claudette Bonello, d’origine maltaise. C’est après la bataille de Bizerte en 1961 que les parents d’Andrée et Albert Mimoun ont envoyé leurs enfants en France. « Puis ils sont venus nous voir pour les fêtes de Roch Hachana (nouvelle année) en 1966 et ne sont plus jamais retournés en Tunisie. » Eux aussi ont tout laissé, sans donner le moindre indice de leur départ.
« Et pourtant, avant, on vivait bien, en osmose, juifs, arabes et catholiques, on n’était d’ailleurs pas très pratiquants, se souvient-elle. On n’allait pas loin, au port de pêche de Hergla, pêcher des oursins que l’on mangeait au bord de la mer avec un filet de citron. C’était le bonheur. »
Yvonne Bessis (décédée en 2011), arabophone, qui a aidé à mettre au monde une bonne partie des Soussiens, avait aussi fait le choix de la Tunisie indépendante avec son mari. « Ma mère était une pionnière éclairée, qui était partie avant-guerre faire ses études de sage-femme à Montpellier ! », vante son fils Max sous la plaque honorant sa mère. Max et son frère Paul avaient gagné la France pour leurs études. « Après l’incendie de la synagogue à Tunis, la coupe a été pleine, se rappelle Max. Mon père est devenu malade, il a bradé son imprimerie et nos parents nous ont rejoints en 1975. Comme toujours, les juifs devaient partir les mains vides. »
Des décennies plus tard, des maisons sont tombées en ruine en restant le bien d’héritiers vivant à l’étranger, la plupart ont été investies par des familles tunisiennes, créant un méli-mélo inextricable que tente de démêler Pierre Aribaud. Axys, sa société spécialisée dans la restitution des biens juifs, représente plus de 800 familles.
Autant que Michèle-Rachel Uzan s’en souvienne, son père n’a, à l’époque, pas été menacé. « Mais il avait peur. Après l’indépendance, il ne s’est plus senti chez lui. » « (Un jour) mon père s’était allongé par terre sur un journal pour réparer notre voiture en panne. Comme il y avait une photo de Bourguiba sur le journal, les policiers l’ont accusé de jeter le président au sol et l’ont convoqué au commissariat. » Soixante ans plus tard, l’octogénaire qui souhaite rester anonyme en garde un souvenir aigu.
Chacun a ainsi son petit tas de blessures et la mémoire de faits plus ou moins graves liés à la montée du nationalisme pendant la décolonisation, qui ont nourri l’angoisse parmi les familles juives, mais aussi au sein des familles chrétiennes.
« Mon père est parti comme un voleur, en tee-shirt, les lumières allumées dans son appartement », rappelle Claudette Bonello, d’origine maltaise. C’est après la bataille de Bizerte en 1961 que les parents d’Andrée et Albert Mimoun ont envoyé leurs enfants en France. « Puis ils sont venus nous voir pour les fêtes de Roch Hachana (nouvelle année) en 1966 et ne sont plus jamais retournés en Tunisie. » Eux aussi ont tout laissé, sans donner le moindre indice de leur départ.
« Et pourtant, avant, on vivait bien, en osmose, juifs, arabes et catholiques, on n’était d’ailleurs pas très pratiquants, se souvient-elle. On n’allait pas loin, au port de pêche de Hergla, pêcher des oursins que l’on mangeait au bord de la mer avec un filet de citron. C’était le bonheur. »
Yvonne Bessis (décédée en 2011), arabophone, qui a aidé à mettre au monde une bonne partie des Soussiens, avait aussi fait le choix de la Tunisie indépendante avec son mari. « Ma mère était une pionnière éclairée, qui était partie avant-guerre faire ses études de sage-femme à Montpellier ! », vante son fils Max sous la plaque honorant sa mère. Max et son frère Paul avaient gagné la France pour leurs études. « Après l’incendie de la synagogue à Tunis, la coupe a été pleine, se rappelle Max. Mon père est devenu malade, il a bradé son imprimerie et nos parents nous ont rejoints en 1975. Comme toujours, les juifs devaient partir les mains vides. »
Des décennies plus tard, des maisons sont tombées en ruine en restant le bien d’héritiers vivant à l’étranger, la plupart ont été investies par des familles tunisiennes, créant un méli-mélo inextricable que tente de démêler Pierre Aribaud. Axys, sa société spécialisée dans la restitution des biens juifs, représente plus de 800 familles.
L’électrochoc des attentats de 2015
Ce passé cosmopolite de Sousse, le président du syndicat d’initiative Slaheddine Ben Ahmed promet qu’il sera de nouveau mis à l’honneur avec d’autres plaques de rues.
C’est à la suite de l’électrochoc de l’attentat terroriste islamiste qui a fait 39 victimes sur les plages de la ville le 26 juin 2015 – trois mois après celui du musée du Bardo à Tunis qui causa la mort de 24 personnes – qu’a mûri l’urgence de promouvoir le vivre-ensemble et d’exhumer l’histoire enfouie de la présence juive en Tunisie. « De cette présence, nous en avons des preuves tangibles, textes, traces archéologiques de synagogues, dès le IIIe siècle après Jésus-Christ », rapporte l’historien Habib Kazdaghli.
Aux Touansas originaires de Tunisie se sont plus tardivement ajoutés les Granas – ou Livournais venus de Livourne en Toscane, et d’autres pays d’Europe du Sud – qui constitueront l’élite de la communauté. « Ils avaient le statut discriminatoire de dhimmi (non-musulman, NDLR), poursuit l’historien. Il y a eu des tensions, mais jamais de pogroms en Tunisie. Les juifs avaient su se rendre indispensables en maintenant le secret de leurs métiers, joailliers, tailleurs, travail du cuir, etc. On disait “c’est fait juif” pour dire “de bonne qualité”. »
Ce passé cosmopolite de Sousse, le président du syndicat d’initiative Slaheddine Ben Ahmed promet qu’il sera de nouveau mis à l’honneur avec d’autres plaques de rues.
C’est à la suite de l’électrochoc de l’attentat terroriste islamiste qui a fait 39 victimes sur les plages de la ville le 26 juin 2015 – trois mois après celui du musée du Bardo à Tunis qui causa la mort de 24 personnes – qu’a mûri l’urgence de promouvoir le vivre-ensemble et d’exhumer l’histoire enfouie de la présence juive en Tunisie. « De cette présence, nous en avons des preuves tangibles, textes, traces archéologiques de synagogues, dès le IIIe siècle après Jésus-Christ », rapporte l’historien Habib Kazdaghli.
Aux Touansas originaires de Tunisie se sont plus tardivement ajoutés les Granas – ou Livournais venus de Livourne en Toscane, et d’autres pays d’Europe du Sud – qui constitueront l’élite de la communauté. « Ils avaient le statut discriminatoire de dhimmi (non-musulman, NDLR), poursuit l’historien. Il y a eu des tensions, mais jamais de pogroms en Tunisie. Les juifs avaient su se rendre indispensables en maintenant le secret de leurs métiers, joailliers, tailleurs, travail du cuir, etc. On disait “c’est fait juif” pour dire “de bonne qualité”. »
Un musée juif en débat
« Nous en sommes encore à nous interroger sur la manière de vivre ensemble, alors que nous avons pu le faire pendant des siècles », relève le maire Taoufik Laaribi. Des associations militent pour la restauration de certains joyaux délabrés du patrimoine juif. « C’est aussi un patrimoine tunisien », fait valoir Claire Rubinstein. Quant au projet de musée juif, il fait débat. « Ce doit être un musée de la pluralité de la Tunisie, de son histoire romaine, phénicienne, juive, etc. », plaide Habib Kazdaghli.
« L’histoire juive, ce n’est pas l’histoire des juifs, c’est l’histoire de la Tunisie, elle doit être au Musée du Bardo, pas dans un vieux quartier juif déserté », estime Roger Bismuth, qui bataille avec le ministère de l’éducation « pour que l’histoire plurielle de la Tunisie soit enseignée ».
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« Nous en sommes encore à nous interroger sur la manière de vivre ensemble, alors que nous avons pu le faire pendant des siècles », relève le maire Taoufik Laaribi. Des associations militent pour la restauration de certains joyaux délabrés du patrimoine juif. « C’est aussi un patrimoine tunisien », fait valoir Claire Rubinstein. Quant au projet de musée juif, il fait débat. « Ce doit être un musée de la pluralité de la Tunisie, de son histoire romaine, phénicienne, juive, etc. », plaide Habib Kazdaghli.
« L’histoire juive, ce n’est pas l’histoire des juifs, c’est l’histoire de la Tunisie, elle doit être au Musée du Bardo, pas dans un vieux quartier juif déserté », estime Roger Bismuth, qui bataille avec le ministère de l’éducation « pour que l’histoire plurielle de la Tunisie soit enseignée ».
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Un exode par vagues
1948. La création d’Israël suscite les premiers départs vers le nouvel État, notamment parmi les plus pauvres de la Tunisie de l’intérieur.
1956. L’autonomie interne de la Tunisie (3 juin 1955) puis l’indépendance du pays le 20 mars 1956 génèrent de nouveaux départs vers la France et Israël.
1959. La Constitution adoptée le 1er juin, qui proclame dans son article premier que la Tunisie a pour religion l’islam et pour langue l’arabe, accélère le mouvement.
1961. La bataille de Bizerte (19-23 juillet) entre la France et la Tunisie fait plusieurs milliers de morts côté tunisien. Beaucoup de juifs sont sommés de choisir leur camp.
1964. La loi sur la propriété agricole du 12 mai exproprie les étrangers propriétaires.
1967. Les juifs sont victimes d’exactions après la guerre des Six Jours (5-10 juin), qui génère un flot de départs. D’autres suivront jusque dans les années 1970.
(1) Dans La Vie errante, récit de voyages publié en 1890.
1948. La création d’Israël suscite les premiers départs vers le nouvel État, notamment parmi les plus pauvres de la Tunisie de l’intérieur.
1956. L’autonomie interne de la Tunisie (3 juin 1955) puis l’indépendance du pays le 20 mars 1956 génèrent de nouveaux départs vers la France et Israël.
1959. La Constitution adoptée le 1er juin, qui proclame dans son article premier que la Tunisie a pour religion l’islam et pour langue l’arabe, accélère le mouvement.
1961. La bataille de Bizerte (19-23 juillet) entre la France et la Tunisie fait plusieurs milliers de morts côté tunisien. Beaucoup de juifs sont sommés de choisir leur camp.
1964. La loi sur la propriété agricole du 12 mai exproprie les étrangers propriétaires.
1967. Les juifs sont victimes d’exactions après la guerre des Six Jours (5-10 juin), qui génère un flot de départs. D’autres suivront jusque dans les années 1970.
(1) Dans La Vie errante, récit de voyages publié en 1890.
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