« Mal nommer les choses c’est ajouter au malheur du monde », écrivait Albert Camus. Et dans ce domaine, la manière de parler du conflit israélo-palestinien tient la palme et on peut même dire que la sémantique tient une grande part dans la présentation du conflit comme étant la spoliation d’un « peuple palestinien » de sa terre par un autre peuple.
Un dernier exemple a été fourni il y a quelques jours par le quotidien France-Soir. En réaction à un tweet (pas très futé) de Yaïr Netanyahou qui niait l’existence historique d’un peuple « palestinien » au motif que la langue arabe ne connaît pas la consonne « P » , la rédaction de France-Soir a cru faire une leçon d’éthymologie en écrivant: « Le mot Palestine provient en effet de l’arabe Falastin, avant d’être transcrit en latin Palaestina d’où provient la transcription Palestine dans les langues européennes ».
Cette inversion de l’Histoire a fait réagir de nombreux lecteurs, et grâce à l’intervention du site InfoEquitable auprès de la rédaction du journal, les paragraphes révisionnistes ont été retirés.
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