PESSA'H (Pâques juives) MOTEUR DE LA Réactivation annuelle du moteur de l’aspiration
à la LIBERTE et au combat contre toutes les formes de totalitarisme politique,
économique et religieux
Il y a tant de choses à dire sur cette commémoration que nous nous limiterons à
ne rappeler que quelques points auxquels on fait rarement allusion.
Elle n'est pas une fête comme toutes es fêtes parce qu'elle recèle en filigrane des
choses fondamentales concernant le destin de l'humanité !
On va voir comment à travers le combat livré par Moise et les hébreux contre Pharaon,
Dieu intervient pour détruire le pire des systèmes totalitaires EN NOUS FAISANT
COMPRENDRE que le but qu'Il a fixé à l'humanité est de parvenir à la liberté qui ne peut
s'atteindre que par le monothéisme : concept qu'on retrouvera à chaque idée présentée
ici.
La commémoration de la sortie d’Egypte est fondamentale et bien plus encore,
si c’était possible. Il ne s’agit ni d’une fête au sens commun du terme
(anniversaire, mariage, etc.) ni d’une nouvelle occasion de faire des repas
en famille, bien que cela reste un support important de cette commémoration.
Tout ce qui se passe aujourd’hui dans le monde prouve que la Sortie d’Egypte
des Hébreux fut la matrice de tous les évènements politiques et historiques qui
se sont déroulés depuis. Une lecture avertie de la Haggadah (récit) de Pessa’h
permet d’en faire le rapprochement et d’y voir la racine, depuis les catastrophes
naturelles jusqu’aux crises économiques et à la tentative d’islamisation du monde par
une théocratie musulmane totalitaire et fanatique dont l’origine est inscrite dans
le patrimoine génétique de la mère d’Ismaël, fille de Pharaon, servante de Sarah,
deuxième épouse d’Abraham et mère de son premier fils Ismaël, alors qu’il s’appelait
encore Abram.
Vu sous cet angle, on peut imaginer que la présence juive au milieu des arabes a été
le catalyseur de leurs révoltes par l‘exemple quotidien qui leur est donné : cette
aspiration à la liberté qui se ressent chez les juifs de manière permanente plus que
chez tout autre peuple. La parole sera aux arabes libres!
Existe-t-il, dans le monde, une autre commémoration que celle-ci où il est ordonné de
manger du pain pauvre (azyme) et des herbes amères ?
Où : - il est ordonné de rappeler comment Dieu devient acteur dans Sa création
pour faire sortir un peuple de l’esclavage, induisant cet objectif à l’humanité entière
dont le principal combat sera, en toutes les époques, l’acquisition de l’indépendance
vis-à-vis de tous les systèmes totalitaires, autrement dit la Vraie LIBERTE ?
Il est utile de rappeler ici que le mot hébreu qui veut dire travailleur (‘Ovède) est le
même qui est utilisé dans le récit pour dire esclave ! Autrement dit, un travailleur est
quelque part un esclave, rémunéré, certes, mais esclave. C'est aussi le même mot pour
"serviteur de Dieu"
de l'humanité entière avec pour base des lois données par Dieu Lui-même, lois qui devraient être
le plus grand commun multiple qui doit inspirer et rester le fondement de toutes les lois faites
par les hommes afin de les respecter en toutes circonstances!
- Où on apprend aux enfants à se poser à poser la question « POURQUOI ? MAH ?»
afin d’induire en eux la technique du questionnement donc de la recherche de réponses,
clé de la Connaissance, qui conduit à la Vraie LIBERTE sans laquelle il n’y a pas d’homme
libre?
- Où on apprend que la forme d’esclavage la plus terrible n’est pas celle du boulet à la
cheville mais la séquestration des populations placées sous la dépendance de systèmes
économiques, politiques et religieux totalitaires qui dénient à l’homme son statut d’être
humain, donnant un blanc seing aux dirigeants qui se placent au dessus des lois pour se
servir de leur position pour asservir de toutes les façons possibles les autres hommes ?
Cela existe aussi chez les juifs et aussi dans leur clergé.
- Où on découvre que, merveilleusement, l'homme est à l'image de son créateur? AVEC
TOUT CE QUE CELA IMLIQUE DE RESPONSABILITES COLLECTIVES.
C'est à dire que le plus modeste d'entre nous a droit au respect de tous les autres.
Et que, donc, la Liberté reste l'objectif central de la réussite du projet divin.
- Que la Liberté consiste à respecter la loi ? (comme le confirmait Voltaire)
(pas celle faites par des hommes qui ne sont pas inspirées par les notions de liberté
et d‘égalité.)
Où on constate
- Que les combats contemporains (Arcelor-Mittal , Lajaby, les révolutions arabes, par
exemple) relèvent du même combat pour la Liberté que celui des Hébreux ?
- Que les charges fiscales ne sont pas une invention contemporaine, mais les pharaons,
déjà les avaient inventées. (Les «saré missim », dans le récit de la sortie d’Egypte, ne
sont rien d’autres que des contrôleurs fiscaux, qui dérivent entre les mains du pouvoir,
en outils de persécution).
- Que la concentration du pouvoir économique entre les mains de grosses multinationales
conduit toujours à la décadence, comme ce fut le cas de Pharaon – centralisateur
de toutes les richesses d’Egypte qui spécula sur les produits alimentaires de base et de
première nécessité ?
Comme le prouvent les terribles crises de ces dernières années.
Où on comprend donc pourquoi les régimes totalitaires et autres chefs d'états à tendance
despotique ont pour première préoccupation de "génocider" les juifs : l'Iran, aujourd'hui, par
exemple, 60 ans après Hitler.
Une des trois « fêtes commémoratives » de présentation devant Dieu, selon les
instructions transmises aux Hébreux.
Celle qui sert de fondement au dix « paroles » (commandements) puisque le premier
est : « Je suis l’Eternel, ton Dieu qui t’a fait sortir du pays d’Egypte »…
Il est très important de préciser que le premier des dix commandements (Paroles)
insiste sur le fait que l’Eternel descend dans l’histoire des Hébreux à ce moment-là !
Il n’est pas dit qu’Il est Tout puissant, qu’Il est celui qui a créé le ciel et la terre ou qui
est celui qui est à l’origine de tout, ou encore qu'il est un incréé,
Maître de l’univers…
Son existence est donc liée à Son action dans l’histoire,
Ses œuvres créatrices sont uniquement révélatrices de
Sa présence ! (dont l'absence (apparente) donne sens à l'existence!
Cette action décisive ayant pour but l’introduction du concept de « liberté » dans la
seule dépendance à Ses lois, toujours en activité depuis cette époque et réactivé chaque
année, exactement à la même date par le pratique millénaire de cette commémoration.
Bien au-delà de la formation d’un peuple autour de la seule loi révélée à cette occasion
(la Torah), il fut assigné à ce peuple une mission-fonction qui servirait l’Humanité :
en offrant sa vie au Créateur: permettre aux hommes de réussir le projet divin en
passant par le corridor de la reconnaissance du Dieu unique avec tout ce que cela
comporte de conséquences. (monothéisme pour toute l'humanité)
Pour des raisons qu’on ne peut pas traiter ici, l’homme a été placé entre le bien et le
mal, exerçant cette faculté qui fait de lui un homme et pas un robot : le libre arbitre.
De ce fait, il sera constamment confronté au mal dont le corollaire en termes
métaphysiques est l’idolâtrie et le paganisme.
Lesquels, par la négation d’un Dieu unique et d’une Volonté supérieure aboutissent aux
totalitarismes et à toutes les formes de despotisme - de ceux dont l’orgueil est tel
qu’ils vont jusqu’à s’imaginer être dieu et remplacer Ses lois par les leurs - qui se sont
exercées dans le monde et tentent encore d’imposer l’universalisme d’un groupe
– religieux ou, et politique – et l’hégémonie d’un homme, d’un pays, d’un peuple sur le
monde : en s’écartant ainsi de la Vérité, ils entrainent les hommes vers la destruction et
le malheur puisque cela vise uniquement à protéger les dominants de toutes sortes, ce
qui n’est pas conforme au monothéisme et donc à la liberté puisque ces deux notions
sont définitivement attachées, indestructiblement liées.
Ceci étant, il faut préciser que le monothéisme authentique n’interdit pas de devenir
riche, bien au contraire. Il faut des riches et des pauvres. Ensuite tout réside dans
l’utilisation de l’argent gagné afin que personne ne tende la main.
La gestion du monde passe par la Liberté dans tous les domaines avec pour bases
essentielles l’humilité, l’altérité et l’amour du prochain, surtout des plus défavorisés :
Volonté ultime de Dieu et commandement qui résume toute la Torah :
Talmud Shabbat 31a : « Un païen va voir Shammaï et lui dit : - convertis moi, mais à condition de
m’apprendre toute la Torah pendant le temps que je peux me tenir sur un pied !
Chammaï le chassa en le frappant avec la règle de maçon qu’il avait à la main.
L’homme s’en fut trouver Hillel, qui le convertit :
- Ne fais pas à ton prochain ce que tu n’aimerais pas ce qu’il te fasse, voilà toute la Torah
Le reste n’est que commentaires. VA et étudie-les… »
ABOT DE Rabbi Natan –B chap 26
« Aime les créatures ». L'homme doit aimer son prochain et préserver son honneur.
Ce qui est vrai du grand l'est encore plus du petit…
…Dans le Rouleau du Pieux qui n’existe plus il est dit : « Si tu veux te faire un ami, agis en tout pour son bien ».
De même qu'il ne faut pas blâmer son compagnon en sa présence, il ne faut pas non plus le louer, car il est
écrit « Qui bénit son compagnon à haute voix (...) Cela lui sera compté comme une malédiction » (Prov. 27,14).
Un homme vint une fois chez rabbi Akiba et lui demanda : Rabbi, enseigne-moi toute la
Torah d'un seul coup. Il lui répondit: Mon fils, notre maître Moïse, qu'il repose en paix,
passa quarante jours et quarante nuits sur le mont Sinaï avant de l'apprendre. Et toi tu
me demandes de t'enseigner la Torah toute entière d'un seul coup ! Mais voici, mon fils,
une règle générale de la Torah : Ne rends pas ton prochain esclave de ce que toi-même
tu hais. Si tu ne veux pas qu'on nuise à ta personne ou à tes biens, ne nuis pas à autrui.
Si tu ne veux pas qu'un homme te prenne ce qui t'appartient ne prends pas ce qui lui
appartient.
Il répondit : Rabbi Akiba m'a dit ceci : Ne rends pas ton prochain esclave de ce que toi-même tu hais.
Si tu ne veux pas qu'on nuise à ta personne ou à tes biens, ne nuis pas à autrui. Si tu ne
veux pas qu'un homme te prenne ce qui t'appartient ne prends pas ce qui lui appartient.
AVOT DE RABBI NATHAN – A Chap. 16
Rabbi Siméon fils d'Eléazar dit : Par le plus solennel des serments, furent prononcés ces mot [au Sinaï] :
« Tu aimeras ton compagnon comme toi-même » (ibid.) - Car Moi, YHVH l'ai créé. Si tu l'aimes, Je serai
fidèle à t'acquitter d'un large salaire ; sinon, Je serai juge pour [te] punir.
Puissions nous nous en inspirer au mieux de nos possibilités, à présent que le miracle de
la réalisation de la prophétie de la Torah (Deutéronome XXX) est en train de se réaliser :
« Or, quand te seront survenus tous ces événements, la bénédiction ou la malédiction
que j'offre à ton choix, si tu les prends à cœur au milieu de tous ces peuples où t'aura relégué
l'Eternel, ton Dieu, que tu retournes à l'Eternel, ton Dieu, et que tu obéisses à sa voix en tout ce que je
te recommande aujourd'hui, - toi et tes enfants, - de tout ton cœur et de toute ton Âme, 3 l'Eternel,
ton Dieu, te prenant en pitié, mettra un terme à ton exil, et il te rassemblera du sein des peuples parmi
lesquels il t'aura dispersé. 4
Tes proscrits, fussent-ils à l'extrémité des cieux, l'Eternel, ton Dieu, les rappellerait de là, et là même
il irait te reprendre. 5 Et il te ramènera, l'Eternel, ton Dieu, dans le pays qu'auront possédé tes pères,
et tu le posséderas à ton tour ; et il te rendra florissant et nombreux, plus que tes pères. 6
Et l'Eternel, ton Dieu, circoncira ton cœur et celui de ta postérité, pour que tu aimes l'Eternel,
ton Dieu, de tout ton cœur et de toute ton Âme, et assures ton existence. 7 Et l'Eternel, ton Dieu,
fera peser toutes ces malédictions-là sur tes ennemis, sur ceux dont la haine t'aura persécuté. 8 Tandis
que toi, revenu au bien, tu seras docile à la voix du Seigneur, accomplissant tous ses commandements que
Je te prescris aujourd'hui. 9 Et le Seigneur, ton Dieu, te prodiguera des biens en favorisant tout le travail
de ta main, le fruit de tes entrailles, le fruit de ton bétail, le fruit de ton sol car il se plaira de nouveau,
le Seigneur, à te faire du bien, comme Il s'y est plu pour tes ancêtres, pourvu que tu écoutes la voix de
l'Eternel, ton Dieu, en gardant ses préceptes et ses lois, tracés dans ce livre de la Doctrine, que tu
reviennes à l'Eternel, ton Dieu, de tout ton cœur et de toute ton âme. »
Certes, il y a beaucoup d’autres choses à dire, mais on ne peut pas être complet sur un sujet à propos
duquel des milliers de livres ont été écrit et étudiés.
Alors étudions… la TORAH de la LIBERTE et non PLUS CELLE étudiée en EXIL,
celle de la haine gratuite, que certains ont importée avec eux en Israël : l’exil est
bel et bien terminé : nous avons un pays, un drapeau, un hymne national, une armée.
Signalons pour finir que la maîtrise par l'âme de la matière du corps et des passions qui
lui sont liées, âme cultivée, musclée par l'étude de la Torah est une explication complémentaire de
la sortie d'Egypte : le corps humain symbolisant l’aspect matériel que représente l’Egypte
et, l’âme, la Liberté.
L’âme en ce qu’elle procure raison, discernement, intelligence, savoir, sagesse, connaissance…
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