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mardi 28 mai 2019

Clint Eastwood dénonce une génération de "mauviettes" et de "lèche-cul"


L'acteur américain annonce aussi -par défaut- soutenir le candidat républicain dans la course à la présidentielle, dans une interview donnée au magazine Esquire.

"Dirty Harry" est de retour. Avec son fils Scott, Clint Eastwood a récemment donné une longue interview au magazine Esquire. Et à 86 ans, l'acteur américain est toujours aussi renfrogné et en colère que le personnage de Kowalski dans Gran Torino
Selon le californien, "tout le monde est fatigué par le politiquement correct (...) on est en plein dans une génération lèches-cul" dont il critique l'inaction. "Une génération de mauviettes dans laquelle tout le monde marche sur des oeufs", ajoute-t-il. "Personne ne veut travailler", se lamente l'octogénaire. 

Trump "dit beaucoup de choses débiles"

Républicain de longue date, Clint Eastwood votera pourtant pour Donald Trump, même si "il dit beaucoup de choses débiles". Malgré les critiques qu'il porte au candidat républicain, notamment sur ses accusations d'impartialité du juge fédéral Gonzalo Curiel en raison de son "origine mexicaine", le producteur et réalisateur juge que le milliardaire a le mérite de dire ce qu'il pense, quitte à être incorrect. 
Clint Eastwood estime que Donald Trump a déjà eu des mots racistes, mais cela ne le choque pas. Bien au contraire. Pour lui, c'est la société qui a changé. "Certains sont accusés d'être racistes et toutes sortes de choses. Quand j'étais petit ce genre choses n'étaient pas qualifiées de racistes", s'indigne-t-il. Avec ses mots bien à lui, l'acteur critique vertement le comportement de la presse à l'égard du candidat républicain: "Les journaux (...) disent 'oh c'est un raciste', et ils nous portent la poisse", "juste passez à autre chose putain".  
L'acteur qui a pris sa carte au parti républicain en 1952 se défend cependant de soutenir Trump directement. "Je n'ai soutenu personne. Je n'ai parlé à personne", assure-t-il. 
Peut-être a-t-il été échaudé par son grand moment de solitude lors de la convention républicaine de 2012. Il avait fait un flop en comparant Barack Obama à une chaise vide. C'était "maladroit", concède-t-il. 

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