Des dizaines de personnes ont assisté aux funérailles de Moshe Agadi ; la Défense passive exhorte le public à rester à l'écart en raison du danger pour la sécurité...
Des dizaines d’Israéliens ont assisté aux funérailles de Moshe Agadi, père de quatre enfants, âgé de 58 ans, qui a été tué tôt dimanche matin lorsqu’une roquette de la bande de Gaza dirigée par le Hamas a frappé son domicile dans la ville d’Ashkelon, au Sud du pays.
L’enterrement s’est déroulé sur fond sonore d’explosions à Gaza, alors que l’armée israélienne a intensifié ses frappes à travers l’enclave côtière en réponse au tir de plus de 600 roquettes et mortiers sur Israël depuis samedi.
L’assistance limitée – généralement des centaines ou des milliers de personnes assistent aux enterrements des victimes du terrorisme – était conforme à une directive du commandement de la Défense passive de Tsahal, interdisant toute réunion de plus de 300 personnes dans la zone des bombes de Gaza, dans les zones où ont lieu les tirs.
Les amis qui ont assisté aux funérailles et qui ont parlé aux journalistes par la suite ont dit qu’Agadi était un travailleur acharné qui gérait deux stands de produits au marché ouvert d’Ashkelon. « J’ai travaillé à ses côtés pendant près de 30 ans au marché. Je n’ai jamais entendu une mauvaise chose sortir de sa bouche », a dit Baruch Saada.« Moshé était un homme modeste. Il savait respecter tout le monde, il aimait tout le monde et il était aimé des gens. Il était heureux et souriait constamment. C’est une perte terriblement difficile », a déclaré le frère de la victime, Shai Agadi, dans un éloge funèbre, selon les médias israéliens.
Le ministre des Sciences et de la Technologie Ofir Akunis et les députés Moti Yogev et Yoav Kisch représentaient le gouvernement à l’enterrement.
Agadi a été déclaré mort après avoir été transporté d’urgence à l’hôpital Barzilai d’Ashkelon, avec des blessures causées par des éclats d’obus qui l’ont atteint lorsque la roquette a frappé son domicile en ville vers 2h30 dimanche matin.
Il s’agit de la première victime israélienne d’attaques à la roquette de Gaza depuis la guerre de 2014 avec des terroristes basés dans la bande de Gaza. Un Palestinien travaillant en Israël a été tué lors d’une attaque à la roquette à Ashkelon en novembre.
Dimanche après-midi, deux autres Israéliens ont été tués par une roquette et un missile anti-char sur une voiture près de la frontière de Gaza.
Les morts se sont produites alors que des combats intenses ont embrasé la région au cours du week-end, intensifiant fortement les tensions après plusieurs mois de calme relatif entre Israël et la bande de Gaza.
Depuis samedi, quelque 600 roquettes et obus de mortier ont été tirés depuis Gaza sur Israël, les deux tiers environ des projectiles tombant sur des champs vides, d’après Tsahal. Des sirènes d’alerte à la roquette ont été déclenchées dans tout le sud et le centre, jusqu’à ce que des villes aussi au nord que Netanya, sur la côte, ordonnent l’ouverture au public de leurs abris anti-aériens.
Les violences – qui sont survenues après une période de calme relatif autour de l’enclave – ont commencé vendredi soir, lorsqu’un sniper du groupe terroriste palestinien du Jihad islamique a tiré sur deux soldats le long de la frontière de Gaza, les blessant, et les militaires ont répondu par une frappe sur une position du Hamas qui a tué plusieurs membres de ce groupe terroriste islamiste.
Dimanche, alors que les tirs de roquettes et de mortiers se poursuivaient, l’armée israélienne a mené d’autres frappes dans la bande de Gaza et assassiné un membre du Hamas impliqué dans des transferts de fonds en provenance d’Iran, selon l’armée.
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