Le plus incroyable dans notre pays, c’est sa capacité à passer d’une situation à une autre, totalement opposée et sans transition. Commençons par cette minute de passage entre la douleur et les larmes du Yom Hazikaron et l’euphorie du miracle de Yom Haatsmaout. Rappelez-vous aussi, la semaine dernière.
Nous étions sur le point d’enclencher une guerre jusqu’au fin fond de Gaza. 700 roquettes sur notre territoire, quatre morts israéliens, la pression de gauche comme de droite, n’ont pas fait fléchir notre premier ministre. C’est vrai que nous avons subi un avant-goût de guerre absolue, une sensation d’humiliation face à une entité terroriste.
Il semble que nous ayons frappé fort, mais sans utiliser toutes nos armes. Mais entre nous, que pouvons-nous espérer, même au lendemain d’une ‘’vraie’’ guerre, avec des dizaines ou centaines de morts dans nos rangs ? Il faut reconnaitre que Bibi n’a pas voulu de cet affrontement total avec le Hamas. Beaucoup l’ont critiqué, le traitant de calculateur et pourtant. Qui mieux que lui sait le sens de la guerre et son prix ?
Qui aurait voulu que durant cette journée du souvenir, nous rajoutions à la liste de la douleur, des nouveaux noms de soldats tombés et d’autres des familles endeuillées ?
Qui n’a pas apprécié de fêter tranquillement le 71e anniversaire de notre indépendance si sacrée, autour du « al aesh » traditionnel plutôt que dans l’inquiétude ou dans le deuil, devant l’écran des informations ou en lisant des tehilim pour nos militaires dans les rues de Gaza ?
Il est clair pour tous, qu’un jour ou l’autre, nous devrons aller jusqu’au bout face aux forces du mal de Gaza, mais si nous pouvons éviter encore un temps, le prix de cette douleur de perdre, ne serait-ce qu’un soldat, alors, Dayenou!
Qu’ont apporté au monde l’Iran, Daesh, le Hezbollah, le Hamas, la Syrie et les autres? Ils ne savent, en fait, que répandre la mort sur leur passage, chez eux et autour d’eux. Y aura-t-il un jour, à la place des 30 jours de jeûne du Ramadan, ne serait-ce qu’un jour de remise en question sur l’appel au terrorisme ? Les quelques voix qui s’élèvent pour un changement sont immédiatement étouffées par l’obscurantisme cruel qui règne.
Difficile de penser voir naitre ici un plan de paix, même si l’Amérique de Trump est le beau cadeau qui nous a été donné, sans transition, après les 8 ans du Pharaon Obama.
Quand nos voisins s’enfoncent encore plus dans l’obscurité, nous construisons chaque jour l’avenir. Nous choisissons de recevoir les nations du monde entier sur notre jolie terre, leur prouvant une fois de plus qu’Israël n’est pas un pays envahisseur et destructeur comme on le laisse penser.
On mérite bien nos 12 points ?
Avraham Azoulay
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