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lundi 22 avril 2019

PSG 3-Monaco 1: Stress, joie et excès de passes à Mbappé... On vous raconte le retour de Neymar...


Le huitième titre de champion de France ? Non. Le triplé de Kylian Mbappé ? Non plus. Le grand vainqueur par K.O. à l’applaudimètre dimanche soir s’appelle Neymar. Il faut dire que le speaker a bien fait monter la sauce en s’époumonant à coups de « DA SILVA SANTOS JUNIOOOR ? » au moment où le Brésilien s’apprêtait à rentrer, juste après la mi-temps de PSG-Monaco. Pendant que le ciel gronde d’impatience au-dessus de sa tête, Ney stresse dans le tunnel, à peine calmé par les blagues réconfortantes de son « grand frère » Dani Alves et du nouveau venu Leandro Paredes. Même adolescent, il n’avait jamais connu ça. « A 15 ans, j’avais hâte », confie-t-il sous le regard indiscret des caméras de Canal +. Et un Areola​ empathique de compléter, en zone mixte : c’est normal quand on est absent pour une longue durée, on a hâte de retourner sur le terrain. »
Ses premières touches de balle depuis janvier devant la foule en délire trahissent pourtant plus d’impatience que de nervosité. Remuant au possible, dézonant sans le moindre remord un coup à droite, un coup à gauche, un coup en bas, avide du moindre ballon, de la moindre touche de balle, la star parisienne ne ressemblait pas au joueur tout juste remis d’une délicate convalescence que l’on attendait. Plutôt à un type en confiance. Tuchel s’en est satisfait en conférence de presse : « il a prouvé pendant les quinze premières minutes qu’il peut trouver la solution facilement, accélérer notre jeu. »



L’élimination prématurée en Ligue des champions a eu le mérite de lui permettre de prendre son temps avant de revenir, ce qui explique sans doute pourquoi on a pu l’observer gambader pendant trois quarts d’heure contre les 15-20 minutes initialement annoncées. Avant de donner son feu vert, « [le staff] a bien attendu qu’il gagne en confiance, qu’il retrouve ses appuis », explique Marquinhos. Si bien que Tuchel n’a pas attendu pour déclarer que Neymar « sera prêt » pour la finale de Coupe de France contre Rennes, la semaine prochaine.

Heureux sur le terrain

Bref, tout est parfait. Ou presque. Le Brésilien n’a ni marqué, ni délivré de caviar pour couronner son retour et a même fini par s’enfoncer dans sa complicité excessive avec l’autre grand bonhomme de la soirée, Kylian Mbappé. Ça n’a pas échappé à l’entraîneur allemand qui ne s’est d’ailleurs pas privé de chambrer les deux hommes : « ils aiment jouer ensemble mais c’était un peu trop aujourd’hui pendant les vingt dernières minutes ». En même temps, il est comme ça, Ney. Il ne conçoit pas le football autrement que par le prisme de l’enthousiasme, souvent à l’excès. Marqui confirme : « c’est un joueur qui aime bien être sur le terrain. Quand il est sur le terrain il est heureux, il est content. A l’entraînement on levoyait déjà bien. 
Ça serait bien de pouvoir le voir plus souvent en match, aussi. Car ce retour en forme de miracle pascal suscite autant de joie qu’il génère de frustration : celle de n’avoir pas pu profiter de son immense talent quand Paris en avait le plus besoin, et de se consoler avec les miettes de fin de saison qui lui serviront à parfaire sa préparation pour la Copa América.

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