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jeudi 25 avril 2019

Une journaliste chouine parce qu’il y a une démocratie mais pas de pain à Pessah à Tel Aviv...


J’ai été actif quelques semaines sur Twitter avant d’en repartir car je trouvais le site trop chronophage.

J’y ai remarqué à quel point des “journalistes” français envoyés en Israël et les territoires palestiniens, “envoyés spéciaux” de différents médias français pouvaient s’adonner à un militantisme anti-israélien depuis Israël sans susciter de réactions particulières. Il ne s’agit pas ici de condamner la critique saine et parfois légitime de l’État hébreu mais un parti-pris systématiquement anti-israélien jamais contre-balancé par la moindre critique envers le camp palestinien, y compris ses éléments les plus extrémistes .
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L’excellente équipe du site Infoéquitable a plusieurs fois épinglé avec succès nos “journalistes” français en Israël pour leur extrême partialité les poussant parfois jusqu’à produire des Fakes News. On notera également l’assourdissant silence de ces journalistes-militants lorsque le Hamas arrêtait, emprisonnait et parfois torturait il y a quelques semaines la population gazaouie qui reprochait au mouvement terroriste le coût de la vie ainsi que leur silence sur le traitement infligé aux journalistes locaux qui couvraient les manifestations à Gaza. Il est évident que des journalistes comme Piotr Smolar du journal Le Monde ou Guillaume Gendron de Libération préfèrent, entre deux articles uniquement à charge contre Israël, déguster des cocktails à une terrasse de café tel-avivienne après s’être délectés de quelques falafels et jouir de l’immense sécurité que leur apporte la démocratie israélienne plutôt que de prendre le risque de fâcher des Palestiniens à l’esprit quelque peu moins ouvert.
On a cependant attiré mon attention sur un amusant événement qui pourrait ressembler à un amical avertissement envers nos journalistes-militants, qui pourrait signifier à ces derniers que l’ère de l’ultra-sérénité touche à sa fin. Une certaine Marie Semelin,amie de Guillaume Gendron, qui se présente sur son compte Twitter comme une “Reporter sillonnant Israël et la Palestine” pour le compte de différents médias français a cru bon devoir souligner à travers une photo le fait que, même à Tel-Aviv qu’elle décrit comme une ville laïque, les juifs puissent, à son grand désarroi, respecter les règles alimentaires de Pessah, la Pâque juive, la privant ainsi de son pain quotidien (le pain étant halakhiquement proscrit pendant la semaine de Pessah).
Rien de très passionnant, ni de très original puisqu’une nouvelle fois, le propos est inexact : rien n’est plus facile que de se procurer du pain à Tel-Aviv, même pendant cette période de l’année. Il suffit de ne pas se rendre, comme elle le fit, dans un supermarché casher … Cependant l’originalité réside ici dans la colère qu’a suscité le post de la militante Marie Semelin : pas moins d’une centaine de tweets pour remettre en place notre amie pourtant censée connaître le pays à force de le “sillonner”.


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