ÉCLAIRAGE - Si la dernière mobilisation a été particulièrement calme, les "gilets jaunes" ont décidé de lancer un nouvel "ultimatum" au gouvernement ce samedi 20 avril.
Alors que les annonces officielles d'Emmanuel Macron après le grand débat, avortées lundi par l'incendie qui a ravagé Notre-Dame, sont attendues jeudi 25 avril, les "gilets jaunes" lui lancent un nouvel "ultimatum".
Comme pour le premier "ultimatum", qui avait donné lieu le 16 mars à des scènes de saccages et de pillages sur les Champs-Élysées, des appels à converger vers la capitale se sont multipliés sur Facebook ces derniers jours.
Comme pour le premier "ultimatum", qui avait donné lieu le 16 mars à des scènes de saccages et de pillages sur les Champs-Élysées, des appels à converger vers la capitale se sont multipliés sur Facebook ces derniers jours.
Le plus populaire, avec plus de 5.700 personnes annoncées comme participantes, invite "à se rendre à Paris de manière non pacifique et jaune", sans donner d'heure ni de lieu de rendez-vous. Des "gilets jaunes" de plusieurs régions (Provence-Alpes-Côte d'Azur, Auvergne Rhône-Alpes, Normandie, Bretagne, Occitanie, Nouvelle-Aquitaine) appellent également sur les réseaux sociaux à venir manifester à Paris.
Le 16 mars, 10.000 personnes avaient défilé dans les rues de la capitale, selon les autorités, dont les chiffres sont systématiquement contestés par les "gilets jaunes".
Plusieurs périmètres interdits à Paris
Le préfet de police Didier Lallement a indiqué vendredi avoir reçu trois déclarations de manifestations. L'une, qui doit partir de la basilique de Saint-Denis (Seine-Saint-Denis) pour rejoindre le campus de Jussieu (Ve), a été autorisée. Les deux autres, dont le trajet initial prévoyait un départ depuis le secteur de Bercy, dans l'est de la capitale, pour rejoindre les Halles ou la place de l'Étoile, ont en revanche été interdites.
L'île de la Cité, où se trouve la cathédrale Notre-Dame, ainsi que ses abords immédiats sur les quais, seront interdits à la manifestation, comme le périmètre des Champs-Élysées et du Palais de l'Élysée depuis plusieurs semaines, a également annoncé la préfecture de police.
Les "gilets jaunes" respecteront-ils l'interdit ? La question ne fait pas consensus. Certains veulent marcher "en honneur au patrimoine national". D'autres, fustigent "les milliardaires (qui) ont su trouver 1 milliard d'euros, mais 140.000 SDF, tout le monde s'en fout!".
L'île de la Cité, où se trouve la cathédrale Notre-Dame, ainsi que ses abords immédiats sur les quais, seront interdits à la manifestation, comme le périmètre des Champs-Élysées et du Palais de l'Élysée depuis plusieurs semaines, a également annoncé la préfecture de police.
Les "gilets jaunes" respecteront-ils l'interdit ? La question ne fait pas consensus. Certains veulent marcher "en honneur au patrimoine national". D'autres, fustigent "les milliardaires (qui) ont su trouver 1 milliard d'euros, mais 140.000 SDF, tout le monde s'en fout!".
Les autorités craignent le retour des "casseurs"
À Toulouse, épicentre du dernier acte, la préfecture a interdit la manifestation non déclarée prévue par les "gilets jaunes" sur la place du Capitole. Des arrêtés d'interdiction ont également été pris à Nantes, Lyon, Bourg-en-Bresse et Dijon.
"Les casseurs seront à nouveau au rendez-vous", a affirmé Christophe Castaner, citant les villes de "Toulouse, Montpellier, Bordeaux et en particulier Paris". "Leur objectif affiché est clair : reproduire le 16 mars", a poursuivi le ministre de l'Intérieur, annonçant que 60.000 policiers et gendarmes seraient mobilisés dans toute la France.
Sur Facebook, un groupe qui se présente comme le "Black bloc Paris" a lancé un appel à "une France en noir", auquel ont répondu près de 1.000 personnes. Cet "ultimatum 2" sera "un peu moins fort", tempère un responsable policier. "On ne sent pas un bouillonnement comme on avait senti le 16 mars, notamment du côté de l'ultragauche", ajoute-t-il, s'attendant à ce qu'ils "préservent leurs forces pour le 1er mai".
"Les casseurs seront à nouveau au rendez-vous", a affirmé Christophe Castaner, citant les villes de "Toulouse, Montpellier, Bordeaux et en particulier Paris". "Leur objectif affiché est clair : reproduire le 16 mars", a poursuivi le ministre de l'Intérieur, annonçant que 60.000 policiers et gendarmes seraient mobilisés dans toute la France.
Sur Facebook, un groupe qui se présente comme le "Black bloc Paris" a lancé un appel à "une France en noir", auquel ont répondu près de 1.000 personnes. Cet "ultimatum 2" sera "un peu moins fort", tempère un responsable policier. "On ne sent pas un bouillonnement comme on avait senti le 16 mars, notamment du côté de l'ultragauche", ajoute-t-il, s'attendant à ce qu'ils "préservent leurs forces pour le 1er mai".
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