La Syrie aurait activé le système S-300 lors de l’attaque israélienne sur Alep
BEYROUTH, LIBAN (08H40) – L’armée syrienne aurait activé son système de défense antiaérienne S-300 lors de l’attaque israélienne sur Alep la semaine dernière, a déclaré la publication Militaryarms.RU , citant Debka File comme source.
«Dans la nuit du 27 mars, l’armée de l’air israélienne a lancé une frappe aérienne sur des cibles situées dans la banlieue d’Alep, en Syrie, avec des chasseurs F-35. Le système de défense aérienne syrien et, en particulier, les systèmes de missiles de défense aérienne développés par la Russie ont été incapables de modifier leur approche, et plus encore, de cibler les objectifs aériens », indique le reportage.
“Sur la base des données de l’approche israélienne pour bombarder la cible, ainsi que des capacités techniques du radar du S-300 russe, on peut en conclure que les avions de combat furtifs israéliens ne sont pas entrés dans la zone de détection sûre et, qui plus est, ont d’autant plus plus échappé aux vaines tentatives de verrouillage des systèmes SAM “, a affirmé la publication, ajoutant que” les chasseurs F-35, durant cette sortie, étaient équipés des bombes guidées GBU-39. “
Alors que ces publications affirment que l’armée syrienne a activé son système S-300, le site d’informations Avia.Pro a affirmé que les défenses antiaériennes syrienne et russe n’avaient pas réussi à suivre les avions de guerre israéliens.
“Malgré l’échec de la protection de l’espace aérien syrien, le ministère de la Défense de la Fédération de Russie n’a pas encore expliqué pourquoi le même radar affecté aux S-300 syriens ne pouvait pas détecter l’avion israélien“, a déclaré le journal, citant des “experts” tachant d’expliquer ce raisonnement.
Ils ajoutent que même l’armée russe de la base aérienne de Hmeimim, dans le sud-ouest de Lattaquié, n’a pas été en mesure de suivre les avions de guerre israéliens, malgré sa haute technologie militaire.
Cependant, une source de l’armée syrienne a déclaré à Al-Masdar peu après l’attaque de la semaine dernière, que leurs unités de défense antiaérienne n’avaient utilisé que leurs missiles S-200 pour tenter de repousser l’assaut (explication préférable devant un tel constat d’échec).
Alors que l’armée syrienne possède le système de défense antiaérien S-300, une source adéclaré à Al-Masdar à la mi-mars que les forces de défense anti-aérienne étaient toujours en train d’être entraînées à l’utilisation de cette arme, lors d’opérations liées au combat (NDLR : soit plus de sept mois présumés après la livraison de ces équipements par les Russes, le crash de l’Iliouchine 20 remontant au 17 septembre 2018. La réponse est donc tout aussi négative que de dire leur échec à faire fonctionner ce système S-300).
Selon des rapports experts sur le sujet, il s’agirait apparemment d’ateliers visant à améliorer la précision des roquettes ou des missiles.
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