Ca y est ! En ce jeudi , on arrive au bout de la compétition… J’ai avalé en deux jours ma dose annuelle de gluten.
Blague à part, la 15e édition du Cous Cous Fest de San Vito di Capo fut une belle démonstration universelle de couscous. Une bataille pacifique entre 8 nations qui s’entendent généralement mieux dans une assiette qu’à la tribune de l’ONU.
Ce fut par exemple avec émotion que j’ai goûté le couscous israelien juste après celui de la Palestine…
Voici les 9 couscous que j’ai testés :
Côte d’Ivoire : couscous à la seiche et aux boulettes surprise, très intéressant, semoule bien relevée de piment et boulettes moelleuses aux crevettes
Egypte : Couscous à la crème acide, aux légumes et à l’oeuf, avec sa semoule pyramidale un peu attendue (et un peu compacte !) mais travail intéressant sur l’acidité et l’oeuf
Maroc : un couscous sucré-salé dans la pure tradition de Fès, avec un bouquet d’épices très subtil et un soupçon de fleur d’orange. Le couscous à deux doigt du dessert…
France : une semoule fine au gigot d’agneau confit. Le travail de la semoule fut exceptionnel, entre citron confit, menthe, coriandre, persil, carotte, amandes… Un morceau de bravoure qui a fait forte impression auprès du jury. Mon petit doigt me dit que cette version française va sortir de la compétition la tête haute…
Italie : un peu simpliste dans sa présentation tricolore mais une graine rustique tout en texture, infusée aux parfums de fenouil et de poisson. Très joli travail.
Tunisie : un couscous de mouton familial et rustique, un peu terre à terre…
Israël : Une version très intéressante avec son poisson fumé, sa semoule à la crème d’aubergine et au pesto de basilic. Un trait d’union entre traditions séfarades et ashkénazes.
Qui va l’emporter ?
Ah au fait, au cas où vous auriez oublié où se déroule cette compétition internationale… En sortant du pavillon posté sur la plage, on tombe sur ça :
Seychelles ? Non, Sicile.
Demain, retour à la grisaille parisienne avant l’aube…
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